À l’approche des élections municipales, la gauche apparaît pour l’instant divisée à Metz, avec trois listes distinctes en lice. Une union reste-t-elle encore possible ?
À quelques mois des élections municipales de 2026, la scène politique messine ressemble à un miroir de la situation nationale, avec une gauche fragmentée. À Metz, trois listes de gauche sont aujourd’hui en lice.
Et la première liste est celle menée par Jérémy Roques, pour Les Écologistes. Baptisée « Maintenant pour Metz », elle rassemble autour des Verts : le Parti Animaliste, le Parti communiste et le mouvement l’Après.
Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, l’affirme : l’objectif reste une union large de la gauche, incluant idéalement le Parti socialiste. Elle était de passage à Metz vendredi 21 novembre, pour apporter son soutien au candidat Jérémy Roques.
Deuxième liste : celle de Bertrand Mertz, pour le Parti socialiste, ancien maire de Thionville, qui conduit « Un souffle nouveau pour Metz ».
Il dit vouloir fédérer une gauche sociale, écologique et citoyenne, mais refuse clairement une alliance avec La France Insoumise. Pour lui, le rassemblement doit se faire autour de ce qu’il qualifie de gauche historique.
Enfin, La France Insoumise, menée localement par Charlotte Leduc et Jean-François Secondé, porte la liste « Metz en commun ». Le mouvement se dit prêt à discuter, mais pose une condition ferme : un programme de rupture. Les Insoumis attendent donc un accord programmatique fort avant toute fusion.
Des négociations au point mort
Avant l’entrée en campagne, l’ensemble des forces de gauche s’était réunies pour tenter de construire une liste unique. Mais les échanges se sont rapidement tendus, notamment entre le PS et LFI, qui ont finalement quitté la table des négociations.
Aujourd’hui, les discussions continuent au compte-gouttes, mais aucune alliance n’a encore émergé. Les Écologistes espèrent toujours un rapprochement avec le Parti socialiste, mais ce dernier refuse tout accord incluant LFI.
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