L’intersyndicale a appelé à la mobilisation ce mardi 22 juillet 2025 sur le site NovAsco d’Hagondange. Un barrage filtrant a été installée à l’entrée du site.
Depuis 6h ce matin, un barrage filtrant a été mis en place à l’entrée du site NovAsco par l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE-CGC. Cette action coup de poing intervient alors que la situation financière du groupe, repris il y a un an, devient de plus en plus préoccupante.
Si les salariés peuvent encore accéder au site ce mardi, les poids lourds, eux, ne peuvent plus ni entrer ni sortir. Dès 7h, une file de plusieurs centaines de véhicules s’est formée à l’entrée, signe d’un ras-le-bol généralisé mais aussi d’un soutien marqué aux revendications syndicales.
La menace d’un redressement judiciaire, voire d’une liquidation pure et simple, plane à nouveau sur le site. Pour les syndicats, l’heure est grave. Dans un communiqué publié ce lundi 21 juillet, l’intersyndicale dénonce le blocage des discussions avec le CIRI (Comité Interministériel de Restructuration Industrielle), et appelle à une mobilisation pour qu’un repreneur crédible soit trouvé. « Les échanges avec le CIRI stagnent. Face à l’absence d’engagements clairs et alors que chaque jour les clients continuent à récupérer leurs stocks, il est urgent de réagir ! »
Les syndicats exigent également des garanties concrètes sur la sécurisation des fonds nécessaires au financement d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) si aucune reprise n’était possible.
Une nouvelle assemblée générale est prévue ce mardi à 13h sur le parking du Comité Social et Économique (CSE). Les syndicats y présenteront leurs revendications et la stratégie à venir. Leur position est sans équivoque : soit un repreneur est trouvé pour maintenir une activité industrielle sur le site, soit les salariés doivent obtenir des conditions de départ dignes.
Les élus locaux réagissent
La Communauté de Communes Rives de Moselle a réagi à la mobilisation dans un communiqué de presse. « Nous constatons une nouvelle fois avec dépit la situation de NovAsco à Hagondange. […] La Communauté de Communes Rives de Moselle reste très attentive à la situation et continue de se tenir, comme il y a un an, aux côtés du site et de ses salariés pour les accompagner et espérer enfin une stratégie industrielle payante. »
Patrick Abate, maire de Talange, a également réagi dans un communiqué. « De toute évidence le repreneur n’a pas joué le jeu. L’État doit prendre la main de façon claire et déterminée. »
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