Durant l’été 2024, la Moselle a vécu au rythme des Jeux olympiques de Paris. Animations, retransmissions publiques, initiatives locales : le département s’était mobilisé pour faire de cet événement planétaire un moment de partage et de découverte sportive. À l’aube de l’année 2026, la question se pose : que reste-t-il concrètement de cet élan olympique ?
Des équipements durables
Dans la dynamique de l’« héritage des jeux », la Moselle a investi dans plusieurs infrastructures destinées à favoriser la pratique sportive de proximité. Un bassin mobile a été acquis afin d’encourager l’apprentissage de la natation, notamment dans les zones rurales où les piscines manquent encore. Quinze gymnases ont également été réhabilités, offrant de meilleures conditions d’entraînement aux clubs et aux associations.
Autre initiative issue de cette période : cinq terrains de beach (volley, hand, soccer) verront le jour dans différents points du département. Ces équipements doivent permettre la pratique de sports de sable tout au long de l’année, en particulier pour les jeunes et les scolaires.
Un engagement bénévole renforcé
Au-delà des infrastructures, les Jeux ont aussi mis en lumière la force du tissu associatif local. Plusieurs centaines de Mosellans se sont engagés bénévolement lors des manifestations sportives organisées autour de l’événement. Leur mobilisation a permis de maintenir un accès au sport pour tous, dans un contexte où les coûts d’entretien et de fonctionnement des structures demeurent élevés.
Un effort financier soutenu
Le département a poursuivi son engagement budgétaire : en 2025, près de 12 millions d’euros ont été consacrés au sport. Une enveloppe qui doit soutenir à la fois les projets d’aménagement, les clubs amateurs et les actions de promotion du sport santé.
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