En déplacement à Metz pour soutenir la candidature de Jérémy Roques, président du groupe Unis et chef de file des Écologistes (EELV) pour les municipales de 2026, la secrétaire nationale du parti, Marine Tondelier, a réaffirmé l’importance d’une union de la gauche. De son côté, le candidat écologiste multiplie les propositions pour redynamiser la ville.
Une volonté d’unir la gauche…
Pour Jérémy Roques, le soutien national matérialise une dynamique forte : « C’est un marqueur fort de cette campagne de montrer qu’on a le soutien du local avec nos militants […] et on a le soutien du National, du National des écologistes, du National de l’après, du National du Parti Communiste, du National du Parti Animaliste. Aujourd’hui on est là pour dire qu’on mettra toutes nos forces en commun pour l’union et pour battre François Grosdidier à cette élection municipale. » Mais l’alliance avec le Parti socialiste se fait attendre : « On va y arriver, on fera tout pour réussir l’union de la gauche, on mettra toutes les méthodes sur la table pour unir la gauche […] aujourd’hui il faut juste qu’on trouve la meilleure méthode ensemble pour réussir à battre François Grosdidier. »
De son côté, Marine Tondelier croit en une issue favorable : « Je suis confiante dans le fait que cette ville soit remportée par la gauche aux prochaines élections et que ça se fasse grâce à un tête de liste écologiste. » Elle estime le soutien du PS logique : « À Metz, ça paraît très logique qu’ils viennent nous prêter main forte, dès le premier tour, pour qu’on puisse gagner au deuxième tour. » Et met en garde les socialistes : « Je vois mal comment le Parti socialiste pourrait assumer jusqu’au bout d’être un peu un obstacle au basculement de la ville à gauche. »
Mais pour le moment, l’union de la gauche bloque toujours à Metz
Interrogés sur les difficultés locales, les deux responsables répondent. Roques, lui, rappelle les efforts déjà fournis : « Je rappelle qu’en tant que président du groupe UNIS, c’est moi qui ai invité l’ensemble des partis de gauche aux premières réunions pour les mettre autour de la table […] on a travaillé en commun, on a des projets qui vont être communs pendant cette campagne. »
Marine Tondelier préfère mettre en avant le mosellan : « il se trouve que la bonne personne, au bon endroit, au bon moment est écologiste, et il s’appelle Jérémy Roques. Il est talentueux et a déjà réveillé l’espoir chez plein d’habitants de cette ville »
Une stratégie de campagne anticipée
Les deux intervenants assument une campagne lancée tôt. Roques salue la présence de figures nationales : « Alexis Corbière a souhaité faire le déplacement également avec Marine Tondelier, pour venir soutenir cette démarche d’union. » Tondelier explique pourquoi elle vient dès maintenant : « Vous savez combien de temps ça dure, un entre-deux-tours ? […] Je n’aurais pas le temps, en une semaine, de faire toutes les villes où on sera au deuxième tour. » Elle revendique un travail de fond commencé depuis longtemps :
« Ça fait deux ans que je suis en tour de France permanent […] Metz, vous le savez, est tout en haut de la liste. »
Le souhait de redynamiser le centre-ville de Metz
Pour Roques, Metz et son centre-ville doivent retrouver leur dynamisme : « Il faut qu’on puisse redonner du souffle […] parce que nous en avons besoin, les commerçants en ont besoin, les habitants en ont besoin, les enfants de cette ville en ont besoin. » Un constat partagé par Marine Tondelier « On voit que c’est une ville Metz qui n’avance plus, qui est un peu au bout d’un modèle qui a été porté par le maire sortant. Là, il est temps d’avoir un peu de nouveauté, de rajeunissement, d’idées, d’espoir, d’enthousiasme, de vie, de chaleur. » Elle insiste sur la capacité de son candidat : « Il sait déjà ce qu’il veut faire, quand il va le faire, selon quel calendrier, comment il va déployer les dispositifs, où il va aller chercher les subventions. Il est prêt, je ne peux pas vous le dire autrement. »
Pour cela, Jérémy Roques a mis en avant quatre mesures majeures : Un moratoire sur l’extension des surfaces commerciales, un incubateur pour artisans et commerçants, le renouveau des associations de commerçants et investir dans la qualité du centre-ville « Aujourd’hui, nous devons la végétaliser, nous devons y mettre des terrasses et des bancs. » Tondelier appuie ces orientations en rappelant l’importance des politiques publiques concrètes : « Là, ce que les habitants attendent, c’est des politiques publiques précises qu’on leur propose et qu’on mette en œuvre ensuite. »
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