Le président de la liste d’opposition UNIS à Metz, Jérémy Roques, a été désigné chef de file Les Ecologistes (EELV) pour les municipales 2026.
« Je précise : ce n’est pas encore une candidature, je suis juste le chef de file ». Réunis le 4 février dernier, les militantes et militants écologistes du Pays Messin ont désigné Jérémy Roques comme chef de file pour les écologistes aux municipales 2026 à Metz. Conseiller municipal d’opposition et président du groupe d’opposition UNIS, également conseiller métropolitain, le militant écologiste va s’atteler dans les prochains mois « à travailler avec toutes les forces de gauche dans le but de proposer une candidature commune. Mon objectif, si on peut le dire ainsi, c’est que tout le monde mette son ego de côté dans un but commun ».
Les membres du groupe local ont « estimé unanimement que l’expérience du président d’UNIS pourra être mise à profit », indique le communiqué. La bataille s’annonce rude à Metz en 2026. S’il n’a pas encore annoncé sa candidature officiellement, le maire de Metz François Grosdidier devrait se représenter « pour terminer les projets du premier mandat », expliquait-il l’année dernière. « Ce n’est pas aussi compliqué qu’on pourrait le penser, dit Jérémy Roques. Le bilan du maire est remis en cause par les Messines et les Messins. »
La mairie serait aussi visée par le RN qui espère faire un bon score. « La stratégie du maire est de siphonner les voix du RN. De plus, aux législatives et aux Européennes, on a bien vu que les électeurs voulaient une vraie alternance avec la gauche et les écologistes. Ils veulent un vrai projet de transformation ». Les militants de la gauche messine espèrent désormais trouver un candidat unique après avoir formulé un voeu commun en janvier, « d’une alternative pour la justice sociale et l’écologie ». Ils ont un peu plus d’un an pour s’unir et suivre la voix de Xavier Bouvet en 2020, deuxième avec 200 voix d’écart sur le maire élu. Parmi les autres noms pressentis et présents sur la photo : Bertrand Mertz (ex-maire PS de Thionville) ou Jean-François Secondé (ex-tête de liste LFI aux sénatoriales).