Affecté en Moselle, à Longeville-lès-Saint-Avold, le gendarme Denis Boyer, âgé de 35 ans, est décédé le 4 octobre dernier lors d’une mission de renfort en Polynésie française.
« C’était quelqu’un de très jovial, il avait toujours un sourire pour ceux qui venaient le saluer », raconte Philippe Eyer, commandant de l’escadron de gendarmerie mobile de Longeville-lès-Saint-Avold, à propos de Denis Boyer. Ce dernier, gendarme mosellan âgé de 35 ans et malade, est décédé le 4 octobre dernier d’un infarctus, dans sa chambre, lors d’une mission en Polynésie française. Denis Boyer laisse derrière lui une famille et trois enfants âgés de 7, 9 et 12 ans. Philippe Eyer, qui l’avait sous ses ordres depuis un peu plus d’un an, le décrit comme « quelqu’un de très calme, très posé, assez joyeux. C’était quelqu’un qui aimait bien le contact humain. »
Denis Boyer était sous les ordres du commandant Eyer depuis un peu plus d’un an. « J’ai pris l’unité à la fin de l’année 2024, mais lui était présent depuis 2021. Il avait une fonction particulière au sein de l’escadron, puisqu’il était responsable des matériels de l’unité. » Pour faire simple, sa mission consistait à tenir l’armurerie à jour et à assurer l’entretien de l’armement, des matériels, les demandes de tenue et les munitions. Il suivait également la comptabilité de tout ce qui se trouvait au sein de la gendarmerie mobile 14/7. Des missions qu’il gérait quotidiennement, et tout cela dans la bonne humeur avec ses collègues.
Depuis le 13 août, Denis Boyer et son escadron effectuaient une mission de trois mois en Polynésie française dans le cadre d’un renfort aux unités locales. « On avait prévu de rentrer le 14 novembre et c’était son douzième séjour en Outre-mer. » L’homme de 35 ans était déjà expérimenté : « Il aurait eu 17 ans de service à la fin de l’année… Il allait avoir 36 ans également. On devait les fêter d’ailleurs en Polynésie française », raconte tristement son ancien supérieur.
Originaire de la Côte-d’Or, le gendarme était très attaché à la région Grand Est, un territoire qui l’avait adopté. Une cagnotte en soutien à ses proches est ouverte sur le site de la Fondation Maison de la Gendarmerie. Quatre de ses camarades, dont le commandant Eyer, ont accompagné le corps en France métropolitaine. La cérémonie religieuse a eu lieu lundi au funérarium de Saint-Avold.
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