Mercredi 5 novembre, la traditionnelle conférence économique du Moselle Open avait pour sujet la résilience. Quels outils sont à disposition de notre territoire pour faire face à ces incertitudes ? L’économiste François Lenglet a tenté d’éclairer l’auditoire.
L’instabilité budgétaire de la France se répercute directement sur les territoires. Mercredi 5 novembre, au Moselle Open, les acteurs politiques et entrepreneurs locaux se sont questionnés sur la résilience économique de la Moselle.
Le budget 2026 de la France sera-t-il adopté en temps et en heure ? Comment rebondir alors que pour Novasco, l’audience décisive est toujours en cours ?
La Moselle face à de nombreux défis économiques
Pour la Moselle, les défis sont nombreux, avec en premier plan la crainte de la fermeture de l’aciérie d’Hagondange Novasco.
Patrick Weiten, président du Département de la Moselle se désole : « Voilà une échéance qui nous inquiète. Mais là aussi, ça fait malheureusement partie de la vie des entreprises. On ferme une aciérie électrique. Et nous avons besoin, ça a été dit à la conférence, d’une production française. »
Pour éclairer l’auditoire, un invité de marque est présent : l’éditorialiste économique François Lenglet. Pour lui, la solution ne peut venir que des territoires et donc de la décentralisation. La Moselle a un rôle concret à jouer.
Rendre la Moselle résiliente en matière économique
L’économiste donne des pistes pour que la Moselle relève ces défis : « Ce sur quoi vous pouvez agir, c’est la qualité de la main-d’œuvre. En attirant des écoles de façon à pouvoir former des étudiants en lien avec les spécialités économiques qui se dessinent dans le bassin d’emploi. »
En plus de la formation de main-d’œuvre qualifiée, François Lenglet a une autre piste. « L’amélioration des transports publics pour faciliter la vie des gens, diminuer les temps de transport : ça contribue à améliorer la compétitivité », assure-t-il.
Proximité, attractivité et anticipation
Un constat partagé par le président du Département : « Je suis intimement convaincu que si nous ne réussissons pas la bataille de la mobilité et du déplacement, nous perdrons une partie de l’attractivité du département de la Moselle. »
Voici donc les trois mots d’ordre, pour que la Moselle puisse rebondir en cas d’incertitude économique : proximité, attractivité et anticipation.





