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Retour des contrôles aux frontières en Allemagne : Patrick Weiten réagit

Le gouvernement d’Olaf Scholz annonce le retour des contrôles aux frontières entre la France et l’Allemagne à partir du 16 septembre et pour six mois. Patrick Weiten, président du Conseil Départemental de la Moselle s’est exprimé à ce sujet.

« Lorsque le gouvernement allemand a décidé de fermer les frontières lors de la pandémie de coronavirus, ce fut une blessure pour l’ensemble des habitants, les français comme les allemands », commente Patrick Weiten lors d’une conférence organisée ce jeudi 12 septembre au Club de la Presse à Metz. « Ça nous rappelle malheureusement des heures sombres, que beaucoup n’ont pas vécu », ajoute-t-il face à cette annonce.

La ministre de l’Intérieur allemande, Nancy Faeser, a annoncé le retour des contrôles aux frontières avec la France, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique et le Danemark. Une « volonté d’appliquer une ligne dure contre l’immigration irrégulière », selon le gouvernement d’Olaf Scholz. Les contrôles devraient durer six mois, « une réaction politicienne qui se déroule en pleine période électorale », selon Patrick Weiten.

À savoir que ces contrôles sont contraires à la libre circulation dans l’espace Schengen, l’Allemagne a donc dû informer les autorités de l’Union européenne de ces changements.

D’autres sujets frontaliers importants à traiter…

Au-delà du sujet du retour des contrôles aux frontières entre l’Allemagne et la France, le Président du Département de la Moselle est également revenu sur certains sujets d’actualité avec le Luxembourg : notamment la mobilité, et l’éducation.

Le président du Département de la Moselle évoque notamment la nécessité d’approfondir les sujets de l’A31 bis et de la mobilité ferroviaire. Une nécessité pour les travailleurs frontaliers qui se rendent chaque jour vers le Luxembourg.

Le président est également revenu sur l’importance qu’il accordait à la création d’une école franco-luxembourgeoise. Un projet attendu à Audun-le-Tiche et soutenu par de nombreux élus, mais qui patine depuis longtemps. L’idée d’un établissement secondaire transfrontalier semble faire l’unanimité, aussi bien du côté mosellan que luxembourgeois. Mais ça semble coincer du côté de l’État français.

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Crédit photo : Mosaik Cristal

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