Comme le reste du Sénat, les sénateurs de Moselle ont voté à l’unanimité pour un texte contre l’antisémitisme qui a rassemblé tous les bords.
Ce jeudi, le Sénat a adopté à l’unanimité la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, un texte salué de toutes parts et qui confirme les espoirs du rassemblement transpartisan émis par le président centriste de la commission de la culture et de l’éducation. La sénatrice LR de Moselle, Catherine Belrhiti, a salué sur les réseaux sociaux « un texte tant attendu », voté par 326 des 342 sénateurs qui ont participé.
La proposition de loi prévoit notamment la création d’un référent antisémitisme dans chaque université et l’obligation pour les établissements de signaler les actes antisémites au procureur de la République. Elle vient répondre à l’inquiétude grandissante face à la hausse des actes antijuifs, en particulier dans les milieux étudiants. Les autres sénateurs du département ont tous pris part au vote et se sont déclarés favorables.
Seules 16 personnes se sont abstenues, dont le sénateur écolo Yannick Jadot. Déjà adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en mars, la proposition de loi est désormais définitivement validée. Elle devrait entrer en application à la rentrée universitaire prochaine.