La préfecture de la Moselle a recensé 211 suspensions administratives immédiates du permis de conduire au mois de juin 2025. Alcool, stupéfiants et grands excès de vitesse restent les principales causes de ces mesures.

Ils ont entre 26 et 45 ans pour la plupart, et un point commun : leur permis de conduire a été suspendu en juin 2025 par les services de l’État en Moselle. Au total, 211 suspensions administratives immédiates ont été prononcées, principalement pour conduite sous l’emprise de l’alcool, de stupéfiants ou pour excès de vitesse.

Parmi les infractions les plus fréquentes, l’alcoolémie arrive en tête avec 80 cas. Dans 18 d’entre eux, les conducteurs ont pu bénéficier d’une alternative à la suspension pure et simple : la restriction à l’usage d’un véhicule équipé d’un éthylotest antidémarrage (EAD), un dispositif destiné à prévenir la récidive. Le véhicule ne démarre que si le taux d’alcool détecté dans l’air expiré est inférieur à 0,90 mg/l. Le taux le plus élevé mesuré durant le mois s’est établi à 1,21 mg/l. Il a été relevé sur la commune de Sarreguemines.

La conduite après usage de stupéfiants a également entraîné 75 suspensions. Le cannabis reste, de loin, la substance la plus détectée, présente dans 83 % des cas. Suivent la cocaïne (15 %), les opiacés (5 %) et d’autres substances comme les amphétamines (10 %). Plusieurs produits peuvent apparaître dans un même contrôle. La préfecture recense par ailleurs cinq refus de se soumettre aux dépistages et deux cas de refus d’obtempérer, des infractions aggravantes.

Sur les 67 suspensions liées à des excès de vitesse, deux dossiers concernent des dépassements supérieurs à 60 km/h au-dessus de la vitesse autorisée. Dans ces cas considérés comme particulièrement graves, la suspension du permis est immédiate et systématique.

D’autres infractions aggravent encore le bilan : six conducteurs ont été sanctionnés pour avoir tenu un téléphone en main tout en commettant un excès de vitesse ou en conduisant sous l’emprise de substances addictives.

La suspension des permis en hausse

Ces données s’inscrivent dans une tendance observée depuis le début de l’année. De janvier à juin 2025, la Moselle a enregistré 1 569 suspensions administratives du permis de conduire, tous motifs confondus. C’est une hausse de 4,8 % par rapport à la même période en 2024 (1 497 suspensions), mais un niveau encore en dessous de ceux observés en 2023 (1 734) et 2022 (1 658).

La préfecture rappelle que ces suspensions ont avant tout une vocation préventive. Elles visent à retirer temporairement le droit de conduire à des personnes dont le comportement présente un danger manifeste pour la sécurité publique. Une vigilance accrue reste de mise, particulièrement en période estivale, souvent marquée par une circulation plus dense et un risque accru d’accidents.

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Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé des surtaxes de 30 % pour l’Union européenne notamment, à partir du 1ᵉʳ août. Le président de la région Grand Est, Franck Leroy, se dit inquiet.

« Je veux exprimer ma vive inquiétude face à cette décision arbitraire et brutale qui ne fera, au final, que des perdants. » C’est par ces premiers mots que Franck Leroy, président de la région Grand Est, réagit aux nouvelles annonces de surtaxes de Donald Trump envers le Mexique et l’Union européenne. La crainte est présente depuis plusieurs mois, et la guerre commerciale lancée par le président américain ne faiblit pas. Les conséquences sont nombreuses et négatives pour tous les acteurs. La région Grand Est est touchée, elle qui est « fortement exportatrice et d’accueil privilégié des investissements étrangers », d’après Franck Leroy.

Le président ajoute que la région est l’une des rares à « présenter un solde commercial positif ». Le Grand Est possède de fortes relations avec les États-Unis : plus de 5,3 milliards d’euros de biens sont exportés de la région vers le sol américain. De nombreux emplois et savoir-faire sont désormais menacés « par ce coup de massue protectionniste ; tous risquent de payer au prix fort un bras de fer commercial qui n’est pas le leur. »

La région Grand Est « travaillera avec l’ensemble des partenaires pour anticiper les conséquences »

Le secteur pharmaceutique est en première ligne. À Fegersheim (Bas-Rhin), le site de Lilly incarne cette fragilité : plus de 1,5 milliard d’euros de production chaque année, quasi exclusivement destinée au marché américain.

Autre pilier industriel du Grand Est, la filière automobile est fortement implantée en Moselle. Elle enregistre plus de 500 millions d’euros d’exportations vers les États-Unis.

Les États-Unis sont un partenaire clé de la filière viticole régionale. Premier marché d’export du champagne en volume et en valeur, ils occupent également la troisième place pour les vins d’Alsace, derrière l’Allemagne et la Belgique. En 2024, près de 30 millions de bouteilles ont été expédiées outre-Atlantique, un marché en croissance continue ces dernières années.
Le poids économique du secteur est considérable dans la région : les vignobles du Grand Est génèrent à eux seuls 45 000 emplois directs et mobilisent quelque 171 000 saisonniers.

Quant aux filières agricoles et agroalimentaires, elles pourraient également souffrir de ce bras de fer commercial, puisqu’elles représentent un maillage dense de petites et moyennes entreprises, souvent tournées vers l’export.

Le président de la région Grand Est appelle à une réaction ferme face à Donald Trump : « L’Europe ne peut pas rester spectatrice », et ajoute qu’elle « se tient résolument aux côtés de ses filières exportatrices et de l’ensemble des acteurs économiques. » Franck Leroy annonce que la région « travaillera avec l’ensemble des partenaires pour anticiper les conséquences de cette mesure, défendre les intérêts du territoire et accompagner les entreprises. ».

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Votre commune fait-elle partie des plus touchées par les cambriolages en Moselle ? Réponse grâce aux chiffres du ministère de l’Intérieur, selon les données 2024.

En Lorraine, plus de 5 600 cambriolages ont été recensés en 2024. La Moselle enregistre un taux de 5,1 cambriolages pour 1 000 logements, en dessous donc de la moyenne nationale portée à 5,38 cambriolages pour 1 000 logements, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Parmi les plus touchées dans le département, les communes de Kanfen (14,1 cambriolages‰ habitants), Plapeville (13,5‰) et Russange (13,4‰). Viennent ensuite au classement Lorry-lès-Metz (12,9 ‰), Ogy-Montoy-Flanville (12,8‰), Saint-Julien-Les-Metz (12,7‰), Marly (11,9‰), Novéant-sur-Moselle (11,1‰), Argancy (9,7‰) et Rurange-les-Thionville (9,6%).

Metz enregistre un taux de 6,1 cambriolages pour 1 000 habitants, plaçant la capitale mosellane au rang de 18ème ville les plus touchées par les cambriolages parmi les 30 plus grandes villes françaises.

Comment s’en prémunir ?

1 Français sur 3 aurait déjà été victime d’un cambriolage. Pour s’en prémunir, la gendarmerie rappelle, de façon humoristique, de ne pas mentionner les périodes d’absence prolongées de son domicile sur les réseaux sociaux.

Durant leurs vacances, les mosellans sont aussi invités à s’inscrire gratuitement au dispositif tranquillité vacances en cliquant ici. La gendarmerie ou la police, selon votre zone de résidence, se chargera alors de patrouiller à proximité de votre domicile pendant votre absence. Il est également conseillé d’installer des équipements adaptés (volets, grilles, éclairage programmé, détecteur de présence, systèmes d’alarme) et de constamment fermer sa porte à clé et ne pas laisser à disposition des outils facilitant l’intrusion tels que des marteaux ou échelles. Enfin, ne cachez pas vos clés à l’extérieur de votre domicile, même temporairement, et pensez à bien fermer vos fenêtres durant vos absences.

Si malgré tout, vous êtes victime d’un cambriolage, le bon réflexe est de ne surtout rien toucher en attendant l’arrivée de la police ou la gendarmerie, qu’il faut immédiatement contacter au 17.

Découvrez comment fonctionne l’opération tranquillité vacances en images

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