Ce jeudi, le ministre de l’Économie Éric Lombard était de passage en Moselle. L’occasion d’échanger autour des annonces faites par François Bayrou.
Au lendemain des annonces de François Bayrou, Éric Lombard, ministre de l’Économie, s’est rendu chez Metzger, une entreprise bien connue du territoire mosellan. Au coeur des débats, une mesure fait rage, la potentielle suppression de deux jours fériés. Alors le ministre en a profité pour avoir le point de vu d’un directeur de PME. « Nous avons perdu beaucoup de jours de travail au mois de mai, nous dit Jean Poulallion, directeur général, supprimer ces jours fériés signifie avoir plus de chances pour les salariés de gagner davantage. » Favorable à la suppression du 8 mai et du lundi de Pâques, il assure que « la richesse ne vient que du salarié et des entreprises. »
Ce passage à Metz était aussi l’occasion pour Éric Lombard de rencontrer les commerçants du marché couvert, pour qui l’effort demandé ne passe pas inaperçu, tant leur situation économique est tendue. « On voit depuis quelques temps que les français réfléchissent avant d’acheter, confie Joseph, gérant du Jardin des Saveurs, il faut de la stabilité. »
Mais l’effort collectif se poursuit pour diminuer la dette. Commerçants et entrepreneurs, sont appelés à serrer la ceinture. « Il faut qu’on travaille collectivement un petit peu plus pour qu’on puisse financer notre modèle social, et que l’effort soit partagé », assume Éric Lombard. Cette rencontre avec les Mosellans avait pour objectif de briser les interrogations, et surtout de défendre des mesures plus que controversées. En attendant, le dialogue continue à l’Assemblée. Les mesures seront débattues jusqu’à l’automne.
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Nouveau joueur du FC Metz, Jean-Philippe Gbamin a été présenté à la presse ce jeudi. Recruté libre après son passage au FC Zurich, l’international ivoirien de 29 ans arrive en Moselle avec l’objectif de relancer sa carrière en Ligue 1. Même s’il est milieu défensif de formation, c’est en défense centrale qu’il débutera la saison sous les ordres de Stéphane Le Mignan.
Jean-Philippe, comment analysez-vous vos dernières saisons, entre Dunkerque, Nantes et Zurich ? J’ai connu des périodes contrastées. À Dunkerque, j’ai relevé un beau challenge, on a réussi à se maintenir en Ligue 2. Ensuite, à Nantes, c’était plus compliqué, mais c’étaient des choix du coach, je ne vais pas revenir là-dessus. Puis je suis parti à Zurich, et là, tout s’est bien passé. J’ai eu beaucoup de temps de jeu, j’ai retrouvé du plaisir, et je me suis senti bien sur le terrain.
Pourquoi avoir choisi Metz cet été ? Quand Fred (Arpinon) a contacté mon agent, on n’a pas hésité. Revenir en Ligue 1, c’est une chance. C’est aussi une vraie marque de confiance de la part du club. Je suis en forme, j’ai encore les jambes, donc j’ai décidé de saisir cette opportunité à fond.
Vous allez évoluer en défense centrale cette saison. Ce repositionnement vous convient-il ? Oui, totalement. J’ai déjà joué à ce poste à plusieurs reprises, y compris avec la sélection. Ce n’est pas un souci pour moi. Je peux évoluer derrière comme au milieu. Je suis un joueur polyvalent, je m’adapte facilement.
Physiquement, vous vous sentez prêt ? Très bien. J’ai repris l’entraînement individuel hier et aujourd’hui avec le groupe. Il reste encore un mois de préparation, donc c’est idéal pour bien se mettre en jambes. Ça fait du bien de retrouver un collectif.
Quels sont vos premiers ressentis sur l’environnement et le groupe ? Il y a tout ici pour bien bosser. Les infrastructures sont au top, le groupe est jeune, et derrière le coach. Il a une vraie vision, il aime le ballon, la possession. Je pense qu’on va prendre beaucoup de plaisir cette saison.
Justement, la présence de Stéphane Le Mignan a-t-elle compté dans votre décision ? Oui, bien sûr. C’est important de travailler avec un coach qui connaît bien le football et qui veut jouer. Ça donne envie de s’investir. Je sens que le projet est cohérent et basé sur des principes forts.
Vous parliez de la sélection ivoirienne : cette saison à Metz est aussi une opportunité pour jouer la CAN avec les Éléphants ? Clairement. Il y a des échéances importantes qui arrivent, notamment la Coupe d’Afrique des Nations. Mais ça passe forcément par de bonnes performances en club. Je donnerai tout ici pour mériter ma place en sélection.
Les mots du directeur sportif, Frédéric Arpinon, à propos de Jean-Philippe Gbamin et du mercato
Pour Frédéric Arpinon, le directeur sportif du FC Metz, cette venue est positive : « On avait déjà essayé de le faire venir la saison dernière, sans succès. Cette fois, c’est la bonne. Il a le profil qu’on recherche : de l’expérience, de la polyvalence, une vraie mentalité. Il va évoluer d’abord en défense centrale, mais ce ne sera pas une obligation. Ce qui est sûr, c’est qu’il nous apporte quelque chose, sur le terrain comme dans le vestiaire. »
Concernant le mercato et le chantier défensif, le board continu à travailler : « On va voir ce qui se passe avec Sadibou (Sané), qui est très sollicité. Mais on ne se précipite pas. Chaque recrutement doit être une plus-value. Jean-Philippe en est une. » Et sur le poste de gardien : « Oui, on est à la recherche d’un portier. On ne fera pas n’importe quoi, comme toujours. Ousmane Ba est avec nous, il a été formé ici. Il lui manque encore certaines choses, mais il a du potentiel. On espère qu’il montrera au coach ce qu’il vaut. »
Découvrez l’intégralité de la conférence de presse de Jean-Philippe Gbamin
Toute l’actualité du FC Metz en Ligue 1 sera à retrouver dans une nouvelle saison du Graoully Mag dans quelques semaines.
Le FC Metz a présenté ce jeudi matin sa nouvelle recrue au poste de latéral gauche : Yannis Lawson, en provenance du club partenaire, le RFC Seraing. Auteur d’une saison pleine en D2 belge, le jeune défenseur a par ailleurs disputé hier son premier match amical sous les couleurs grenat.
Yannis, tu arrives à Metz après une saison aboutie au RFC Seraing. Comment vis-tu ce nouveau cap ? C’est une très belle opportunité pour moi. Passer de la D2 belge à la Ligue 1, ce n’est pas donné à tout le monde. Je remercie Fred (Arpinon) de m’avoir permis d’être ici. Je suis conscient du palier franchi, et j’ai envie de répondre présent.
Tu as été utilisé à plusieurs postes la saison dernière. Qu’est-ce que ça t’a apporté ? Beaucoup. Jouer ailleurs qu’à mon poste formateur m’a permis de mieux lire le jeu, de recevoir des ballons dans d’autres zones, de mieux comprendre les déplacements offensifs. Tout ça élargit ma vision sur le terrain, même si mon vrai poste reste latéral gauche.
Tu ressens déjà la différence avec la Belgique ? Oui, clairement. En seulement dix jours, je sens que l’intensité des entraînements est bien plus élevée. C’est aussi la reprise, donc c’est très physique, mais ça me fait progresser.
Quels sont tes objectifs cette saison ? Jouer un maximum de matchs, montrer que je peux être une option fiable pour le coach, progresser techniquement et tactiquement, et surtout prendre du plaisir sur le terrain.
Tu arrives à un poste laissé vacant par le départ de Matthieu Udol. Ressens-tu une pression ? C’est sûr que c’est une lourde responsabilité. C’était un très grand joueur ici. Mais je préfère me concentrer sur ce que je peux apporter, sur mon jeu. J’ai hâte de débuter et de montrer ce dont je suis capable.
Tu es un joueur réputé pour ta vitesse et ta capacité à multiplier les efforts. Ce sont tes principales qualités ? Oui, je dirais que la vitesse et les efforts répétés font partie de mes points forts. J’adore attaquer, c’est lié à mon passé d’ailier. J’aime provoquer, éliminer. C’est ce qui me motive sur le terrain.
Connaissais-tu le FC Metz avant d’y signer ? Oui, bien sûr. Je regardais déjà les matchs et les résultats depuis Seraing. C’est normal, Metz est le club partenaire et est, sans manquer de respect, un plus grand club. Et même avant ça, je suivais un peu la Ligue 1. Je n’ai pas été déçu en découvrant l’environnement ici.
Tu sens que le partenariat Metz – Seraing t’a bien préparé ? Oui, c’est un vrai tremplin. À Seraing, on sait qu’il y a une passerelle avec Metz. On travaille dans cette optique. Il y a une exigence, une culture commune, et c’est ce qui m’a permis d’arriver ici avec des bases solides.
Les mots du directeur sportif, Frédéric Arpinon, à propos de Yannis Lawson
Pour Frédéric Arpinon, Yannis Lawson est le profil typique des joueurs que le club aime faire venir : « il est issu de notre réseau de formation, travailleur, capable de progresser. On ne va pas le comparer à Matthieu Udol, ce serait injuste, mais il a des qualités fortes : la vitesse, les appuis, la capacité à répéter les courses. C’est un joueur qui a toute sa place dans notre projet. »
Issu de la formation belge, le directeur sportif tient à montrer l’importance du partenariat avec le RFC Seraing : « Dès que je peux y aller, j’y vais régulièrement, voir des matchs. C’est pour ça que Yanis est là. Que ce soit moi, ou Gaëtan Lennert, ou Eric Atta, c’est quelque chose d’important. Après, Yanis est là, bien sûr, pour apprendre et continuer à progresser. Comme l’ont fait les jeunes joueurs qui ont intégré notre groupe professionnel. Je peux parler des joueurs de la formation, comme Morgane, aujourd’hui. Je peux parler des jeunes joueurs qui sont arrivés aussi de l’Académie, qui jouent aujourd’hui de Dakar. Il est là pour apprendre et montrer ce qu’il est capable de faire. »
Découvrez l’intégralité de la conférence de presse de Yannis Lawson
Toute l’actualité du FC Metz en Ligue 1 sera à retrouver dans une nouvelle saison du Graoully Mag dans quelques semaines.
Le Moselle Tour vous fait redécouvrir le territoire tout au long de l’été, dans cette édition rendez-vous à Tenteling pour découvrir le fromage mosellan.
Tout au long de l’été Moselle TV vous propose d’embarquer dans le Moselle Tour ! Montez dans le van avec Jean Milon à la découverte des lieux singuliers du territoire et des personnalités qui les incarnent. Une bonne bouffée d’air frais pour passer la période estivale en toute décontraction.
Dans cette édition du 17 juillet 2025, prenez la direction de la communauté d’agglomération de Forbach et de Tenteling à la rencontre de Vincent Meyer, fromager. Avec lui vous découvrirez la ferme familiale. Vous croiserez également Aurélie Munsch, fromagère à la chévrerie de l’Est.
Le FC Metz officialise la quatrième recrue de ce mercato estival en la personne de Giorgi Abuashvili, ailier gauche géorgien.
Et si être Géorgien devenait une qualité pour être recruté au FC Metz ? Après la belle histoire commune avec l’attaquant Georges Mikautadze, les Grenats décident de recruter ses compatriotes. La semaine dernière, le club mosellan accueillait, pour une saison, Giorgi Tsitaishvili, ailier droit de 24 ans. Désormais, c’est un autre Géorgien, prénommé lui aussi Giorgi, qui signe en Lorraine. Son nom ? Abuashvili. Il a 22 ans, est ailier gauche, et arrive à Saint-Symphorien en prêt pour cette saison de Ligue 1.
L’international espoir géorgien (18 sélections pour 3 buts chez les jeunes) arrive en provenance du FC Kolkheti-1913 Poti, 9e du dernier exercice en première division géorgienne. La saison passée, Giorgi Abuashvili a inscrit 8 buts en 18 matchs avec son équipe, et 10 buts et 4 passes décisives lors de la saison 2023-2024. Formé au Dynamo Tbilissi, il a connu l’équipe réserve du FC Porto, sans pour autant réussir à performer. Il est ensuite transféré en Roumanie, au FC Petrolul Ploiești, mais là non plus, l’ailier gauche ne parvient pas à s’imposer. Désormais, c’est à Metz que le jeune joueur espère éclore aux yeux du grand public.
Les premiers mots de Giorgi Abuashvili après avoir paraphé son contrat avec le FC Metz : « Je suis vraiment très heureux de rejoindre le FC Metz et très excité à l’idée de porter ce maillot. J’ai hâte de jouer mon premier match avec cette équipe. Je tiens à remercier ma famille et mes agents, de croire en moi et pour leur aide au quotidien. J’espère aider du mieux possible mon équipe en inscrivant un maximum de buts. »
Pour rappel, depuis l’ouverture du mercato estival, le FC Metz a signé l’ivoirien Jean-Philippe Gbamin, le géorgien Giorgi Tsitaishvili, le belge Yannis Lawson, et levé les options d’achat de Jessy Deminguet et Michel Mboula. Les grenats avaient aussi paraphé le premier contrat professionnel de Brian Madjo, Ismaël Guerti et Cléo Mélières.
(Crédit photo : FC Metz)
Toute l’actualité du FC Metz en Ligue 1 sera à retrouver dans une nouvelle saison du Graoully Mag dans quelques semaines.
Pour son premier match de pré-saison, le FC Metz l’emporte 1-0 contre l’US Mondorf, équipe Luxembourgeoise, grâce à un but de Cléo Mélières.
Ça en devient presque une habitude. Depuis plusieurs saisons, le FC Metz joue son premier match amical de la saison à Homécourt. En ce mercredi 16 juillet, le terrain d’honneur du complexe Yvan-Tepus accueille les grenats sur la pelouse, et près de 1 500 supporters dans la tribune et autour du terrain.
Comme toute première rencontre amicale de la saison, le score est anecdotique. Les organismes doivent se remettre en route et les joueurs veulent retrouver leurs automatismes. Pour ce match contre l’US Mondorf, 7ème lors de la saison passée en première division Luxembourgeoise, Stéphane Le Mignan décide d’aligner deux équipes. Le brassard a été donné à Gauthier Hein, un choix naturel mais pas encore définitif pour l’entraîneur.
La première mi-temps est intéressante, notamment grâce aux échanges entre Gauthier Hein et Giorgi Tsitaichvili, qui se sont beaucoup cherchés et trouvés. Le jeune attaquant Brian Madjo a tenté d’imposer son physique, mais a rencontré quelques difficultés. Sur son côté, le latéral gauche Lawson s’est montré très disponible pour déborder. Le score à la mi-temps est de 0-0, malgré la possession du ballon en faveur des Grenats.
En seconde période, le match reste similaire, à une différence — et non des moindres — : le FC Metz ouvre le score par l’intermédiaire de Cléo Mélières, qui profite d’un centre de Nathan Mbala. 1-0 pour les Grenats, un score qui restera inchangé jusqu’au coup de sifflet final.
Ba – Mélières – Colin (capitaine) – A.Touré – Guerti – I.Sané – Mbaye – Mbala – Asoro – P. A. Diallo – I.Gueye
Le résumé du match amical entre le FC Metz et l’US Mondorf
Les réactions d’après-match
Stéphane Le Mignan et Jessy Deminguet sont revenus sur la rencontre, la préparation, le mercato, le choix du brassard de capitaine et l’intégration des nouveaux joueurs…
Le Football Club de Metz disputera ce samedi, son deuxième match amical contre le Red Star. Ce sera à Frescaty, à 18H.
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Suite à des travaux, le territoire des loups gris européens s’agrandit au Parc animalier de Sainte-Croix.
Ils sont désormais 11 loups gris européens dans la meute, en comptant les 7 louveteaux nés cette année… Le moment donc pour le parc de Sainte-Croix d’agrandir leur territoire, portant la superficie à 12 000 m2. Cet espace de vie favoriserait « l’expression de comportements naturels, comme le marquage, les jeux, l’apprentissage des jeunes ou la hiérarchie sociale », explique le parc animalier dans un communiqué.
Photo : Cindy Damas
Photo : Cindy Damas
Photo : Cindy Damas
Photo : Carla Datola
« Souvent diabolisé, le loup joue pourtant un rôle écologique crucial. En régulant les populations d’herbivores (cerfs, chevreuils…), il favorise le renouvellement des forêts, le maintien des clairières, et contribue ainsi à une plus grande biodiversité. Sa présence redessine les paysages et équilibre les chaînes alimentaire » rappelle le parc. Ainsi, en permettant au public d’observer la meute dans un grand espace, l’objectif est aussi de l’inviter à « dépasser les peurs, à questionner les représentations et à reconstruire une relation apaisée avec le sauvage ».
Une équipe d’archéologues a mené mercredi, une opération de prospection sur la place d’Armes, à Metz. À l’aide d’un géoradar, les chercheurs ont analysé le sous-sol pour détecter d’éventuelles structures enfouies, sans avoir recours à des fouilles invasives.
Ce 16 juillet, sur la place d’Armes à Metz, géotechniciens et archéologues ont exploré le sous-sol. Objectif : recueillir des données pour « affiner les connaissances existantes ». La technique utilisée repose sur le principe du radar à pénétration de sol (GPR – Ground Penetrating Radar). Ce dispositif « envoie des ondes électromagnétiques dans le sol, qui sont ensuite réfléchies par les différentes couches ou objets enterrés. Ces signaux permettent de créer une image du sous-sol et de localiser d’éventuels vestiges. » A expliqué Armand Grout, l’un des techniciens mobilisé sur place. Déjà mobilisée en 2008 sur le même site, cette méthode permet aujourd’hui d’élargir la zone d’étude et de croiser les données avec les connaissances historiques existantes.
Un site au riche passé historique
Située au cœur du centre ancien de Metz, la place d’Armes est un espace public chargé d’histoire. Aménagée au XVIIIe siècle sous la direction du maréchal de Belle-Isle, elle occupe un secteur stratégique de la ville, à proximité immédiate de la cathédrale Saint-Étienne et de la mairie. Plusieurs hypothèses laissent penser que des éléments plus anciens – médiévaux, voire antiques – pourraient encore subsister sous la surface. Au total, 5 000 m² de surface ont été scrutés. Les données recueillies feront l’objet d’une analyse approfondie dans les semaines à venir. Elles seront restituées sous la forme de cartes en deux dimensions, destinées à être partagées avec la communauté scientifique et les services de la Ville. Les résultats de cette étude sont attendus pour l’automne. Ils pourraient contribuer à enrichir la compréhension du passé urbain de Metz.
Comme chaque mercredi d’été, le musée de la Tour aux Puces de Thionville se transforme en ateliers pour enfants. Aujourd’hui, activité peinture façon homme de cro-magnon.
Pour peindre, pas besoin d’un pinceau. Les enfants se sont transformés en petits hommes de Cro-Magnon ce mercredi, au Musée de la Tour aux Puces de Thionville. L’occasion de peindre comme sur des grottes, et d’occuper les vacances. « C’est super de pouvoir faire ça, en plus à son âge il s’intéresse beaucoup à la préhistoire », nous dit une des mamans.
Petits et grands ont pu en savoir plus sur le sujet, avec une présentation des animaux de l’époque et des moyens de survie. Ils ont aussi découvert le musée, son histoire et ses légendes. Quand on pose la question aux plus petits, tous sont unanimes : « C’est trop bien », « j’ai appris plein de choses », ou encore « je veux en faire d’autres ». Pas de doute, ces ateliers estivaux ont conquis les jeunes Thionvillois.
Julie anime les ateliers depuis plus de trois ans maintenant, toujours avec la même énergie. « On est très heureux de pouvoir faire découvrir tout cela aux enfants, confie-t-elle, ça leur permet de découvrir d’autres choses et d’explorer l’histoire de manière plus ludique. »
Apprendre en s’amusant, c’est l’objectif de ces moments. Pas de doute, les petits archéologues repartent la tête bien remplie. Le musée de la tour aux puces propose des ateliers tous les mercredis d’été.Pensez à réserver sur le site du musée.
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Le groupe Knauf a inauguré ce mercredi 16 juillet un tout nouveau site à Illange : une usine 100 % électrique, et ultra-automatisée.
Le groupe Knauf, entreprise multinationale et familiale, a inauguré son tout nouveau site de production de dalles de plafonds à Illange. Une usine avec un fonctionnement 100 % électrique, et une ligne de production ultra-automatisée. Un investissement de 100 millions d’euros soutenu par la région Grand Est.
Opérationnel depuis avril dernier, le nouveau site pourrit des dalles en laine minérale laminée, aux propriétés acoustiques de haute performance, répondant aux attentes croissantes du marché européen. Avec 50 emplois prévus d’ici 2026, ce nouveau site vient ainsi compléter le maillage industriel français du groupe.
Un process de production qui se veut innovant et décarboné
Installée sur 25 000 m² dont 14 000 m² dédiés à la ligne de production, l’usine s’appuie sur un procédé automatisé de fabrication : des AGV( véhicules à guidage automatique) alimentant la ligne, les panneaux sont découpés, poncés, laminés, peints puis conditionnés avec une précision industrielle.
La proximité immédiate avec l’unité de fabrication de panneaux en laine de roche permet de supprimer le transport entre les deux sites et les emballages à usage unique, réduisant ainsi l’empreinte carbone. Le site fonctionne exclusivement à l’électricité décarbonée, et prévoit l’installation de 7 000 m² de panneaux photovoltaïques. À cela s’ajoute une ambition de réduction des émissions de CO² d’ici 2032, et à une neutralité carbone à l’horizon 2045.
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Le Moselle Tour vous fait redécouvrir le territoire tout au long de l’été, dans cette édition rendez-vous sur les hauteurs de Spicheren.
Tout au long de l’été Moselle TV vous propose d’embarquer dans le Moselle Tour ! Montez dans le van avec Jean Milon à la découverte des lieux singuliers du territoire et des personnalités qui les incarnent. Une bonne bouffée d’air frais pour passer la période estivale en toute décontraction.
Dans cette édition du 16 juillet 2025, prenez la direction de la communauté d’agglomération de Forbach et de Spicheren. Le rendez-vous est pris sur un promontoire qui propose un point de vue à couper le souffle mais qui a aussi vu défiler l’histoire, à deux pas de la frontière. En chemin, rencontrez Ralph Klein, vice président de l’attractivité et du développement touristique de l’agglomération de Forbach, découvrez l’histoire du lieu avec Marcelle Riedemann, adjointe au maire en charge de la culture et du patrimoine, puis faites connaissance avec Léon Dietsch, guide et ancien maire de Spicheren.
BlablaCar dévoile le palmarès des villes les plus covoiturées en France. Metz se hisse à la 42ème place.
« Cette année, la Région Grand Est est la 8ème la plus visitée de France sur BlablaCar cet été », selon la plateforme de covoiturage, avec près de 92 000 places de covoiturage proposées. Derrière Reims, Strasbourg et Nancy, respectivement 16ème, 39ème et 41ème, Metz est la 42ème ville la plus covoiturée de France. La capitale mosellane gagne 9 places par rapport à l’an passé. Parmi les autres communes inscrites au palmarès, Thionville figure à la 130ème place, avec une hausse de 23 places par rapport à l’année 2024.
Jean-Philippe Gbamin, milieu de terrain défensif, signe au FC Metz pour la saison 2025/2026 en Ligue 1.
Après le départ de Matthieu Udol au RC Lens, le FC Metz recrute un joueur formé au club nordiste. L’international ivoirien Jean-Philippe Gbamin s’engage en Moselle pour une saison. Le milieu de terrain arrive libre, à la suite de la fin de son contrat au FC Zurich. Du haut de son mètre 86, Gbamin est capable de jouer en sentinelle, devant la défense, mais aussi d’évoluer au poste de défenseur central. Il compte 47 rencontres de Ligue 1 et 79 apparitions en Ligue 2.
Après des débuts prometteurs avec le RC Lens, où il inscrit son premier but en professionnel contre… le FC Metz (le 30 septembre 2013, score final : 3-2 pour les Nordistes), Jean-Philippe Gbamin est transféré en Allemagne, à Mayence, où il réalise trois saisons pleines. De bonnes performances lui permettent de connaître les sélections françaises chez les jeunes (11 matchs chez les Espoirs), puis l’équipe A de Côte d’Ivoire (19 sélections). Par la suite, il est recruté par Everton, où il n’arrive pas à s’imposer. Le club anglais le prête successivement au CSKA Moscou et à Trabzonspor. Il revient ensuite en France, où il joue une saison à Dunkerque, puis une autre au FC Nantes.
Les premiers mots de Jean-Philippe Gbamin après avoir paraphé son contrat avec le FC Metz : « Je suis très content de rejoindre le FC Metz. Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont travaillé pour que je puisse être ici. J’espère que nous réussirons à faire une grande saison et maintenir le club. J’ai hâte de me mettre au travail et rendre fier nos supporters. »
Pour rappel, depuis l’ouverture du mercato estival, le FC Metz a signé le géorgien Giorgi Tsitaishvili, le belge Yannis Lawson, et levé les options d’achat de Jessy Deminguet et Michel Mboula. Les grenats avaient aussi paraphé le premier contrat professionnel de Brian Madjo, Ismaël Guerti et Cléo Mélières.
(Crédit photo : FC Metz)
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Dans son atelier à Solgne, Julien Brouant a fondé La Grange Workshop et transforme des skateboards cassés en objets décoratifs et mobilier uniques.
Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres… Grâce à des planches de skateboard cassées fournies par l’association locale Rawdogs, Julien Brouant, fondateur de La Grange Workshop donne vie à des créations originales. Après avoir retiré le grippe et la colle des planches, les strates d’érables colorées se révèlent. Lampe, décapsuleur, tabouret, table basse ou de bureau… Dans son atelier à Solgne, seule l’imagination fixe les limites.
Un savoir-faire que l’ancien graphiste a acquis en autodidacte grâce à des vidéos en ligne notamment, mais aussi et surtout lors d’ateliers participatifs lorsqu’il vivait encore au Canada. Souhaitant à présent transmettre sa passion, Julien Brouant proposedes ateliers destinés au grand public pour les curieux désireux de fabriquer leur propre objet.
Désormais labellisé Qualité MOSL, Julien présentera son travail au public notamment lors de la FIM ou du prochain marché de Noël à Metz. Les créations La Grange Workshop seront aussi à découvrir lors du marché de créateurs The good eventen septembre prochain.
Le capitaine du FC Metz, Matthieu Udol, quitte la Moselle et le FC Metz et se dirige dans le Pas-de-Calais et Lens.
Coup de Tonnerre au FC Metz ! Le capitaine quitte le bateau grenat et fait escale à Lens en échange de 3,7 Millions d’euros + bonus d’après Sébastien Denis. Matthieu Udol était pourtant sous contrat jusqu’en juin 2027 avec son club formateur, et malgré l’envie de son entraîneur, Stéphane Le Mignan, de le conserver, le latéral gauche a décidé de changer d’horizon. Alors que le club nordiste négocie depuis plusieurs semaines avec le joueur, Matthieu Udol souhaitait changer d’horizon et trouver à 29 ans, un challenge plus relevé. Méticuleux dans sa communication sur les réseaux sociaux, il en est tout de même venu à sécher la reprise de l’entraînement.
Il y a un an déjà, le messin et son désormais ex-président, Bernard Serin, nous avait déclaré sa volonté de le conserver, alors qu’il y avait des rumeurs de transfert du côté de Saint-Étienne : « Quand on a un contrat, on est deux. Il y a Matthieu et il y a le club. Le club souhaite qu’il reste, qu’il soit capitaine et qu’il soit celui qui va nous ramener en Ligue 1. Il le sait et il a repris l’entraînement et tout va bien. Nous n’avons aucune intention de le transférer, il est très important pour nous. ». Matthieu Udol accepte de rester en Ligue 2 et le défi, une nouvelle fois, de remonter le club en Ligue 1. Un dernier objectif réussit puisqu’il réalise une saison pleine, en étant l’un des meilleurs joueurs du championnat 2024/2025, et fait monter le club à l’issu des barrages contre Reims grâce à des buts décisifs dans les deux rencontres.
Une histoire commune de presque 20 ans…
Il est l’enfant du club. Arrivé à l’âge de 10 ans, Matthieu Udol aura franchi tous les paliers avec le FC Metz. En juin 2015, il paraphe son premier contrat professionnel en faveur du club à la Croix de Lorraine grâce à une belle saison en CFA. Il avait déjà côtoyé le groupe professionnel lors d’un stage hivernal au Pian-Médoc, en Gironde, sous les ordres d’Albert Cartier. Pour parfaire sa formation, le latéral gauche est prêté en Belgique, au RFC Seraing. Six mois et douze matchs plus tard, Udol retourne en Moselle et connaît ses débuts avec le FC Metz lors d’une victoire 1-2 contre le Paris FC en Ligue 2.
Au fil des saisons, Matthieu Udol aura conquis le cœur des supporters par ses performances et, surtout, par son mental d’acier. En témoigne son retour après chaque blessure au genou. Entre 2016 et 2021, le défenseur est victime à quatre reprises d’une rupture des ligaments croisés, et chaque fois, le Messin est revenu à un niveau supérieur.
Grâce à ses performances et à son leadership, l’arrière gauche obtient même le brassard de capitaine. Au total, Matthieu Udol aura disputé 185 matchs sous le maillot grenat (dont 89 en Ligue 1), pour 13 buts et 22 passes décisives. Le Messin aura tout connu : de nombreux entraîneurs, des montées, des descentes, un titre de champion de Ligue 2 en 2019, des désillusions, des derbys remportés… Soit dix saisons au FC Metz, faisant de Matthieu Udol l’un des meilleurs joueurs du club et l’un des plus appréciés du stade Saint-Symphorien sous l’ère Bernard Serin.
(Crédit photo : FC Metz)
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La justice française a autorisé la libération conditionnelle de Serge Atlaoui, cinq mois après son retour en France.
Serge Atlaoui, ancien condamné à mort en Indonésie, est revenu en France depuis 5 mois maintenant. Celui qui est en prison depuis 20 ans va désormais retrouver la liberté : la justice française a accepté sa libération conditionnelle.
Serge Atlaoui était condamné pour trafic de drogue en Indonésie. Artisan-soudeur originaire de Metz, il avait été arrêté en 2005 dans une usine de Jakarta, où des dizaines de kilos de drogue avaient été découverts. Les autorités locales l’avaient accusé d’être un chimiste.
Suite à une audience d’adaptation de peine, la justice française avait décidé de commuer sa peine en 30 ans de réclusion. Son avocat demandait alors un aménagement de peine, que Serge Atlaoui a finalement obtenu, le tribunal considérant qu’il n’y avait pas de risque de réitération. Sa date de libération restera méconnue.
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L’Union européenne réfléchit à aligner les prix des paquets de cigarettes et du tabac en fonction du pouvoir d’achat des pays. Les prix au Luxembourg pourraient nettement augmenter, et les conséquences pour les frontaliers sont nombreuses.
Et si le Luxembourg ne devenait plus la destination fétiche des fumeurs ? Seuls 12 % du marché des cigarettes au Luxembourg sont consommés par des Luxembourgeois. Le reste ? Par des frontaliers : Allemands, Belges, Français, et majoritairement des Mosellans. Au Luxembourg, moins de 5 % du tabac vendu est consommé dans le pays. La raison ? C’est tout simplement moins cher. Comptez environ 5 € le paquet dans le Grand-Duché, contre environ 12,50 € en France.
En Europe, le Grand-Duché est l’un des pays les moins chers, tout l’inverse de son voisin français. L’Union européenne souhaite donc adapter la fiscalité du tabac en fonction du pouvoir d’achat. Conséquence : un paquet pourrait presque doubler au Luxembourg.
Un objectif de santé publique, mais pas seulement : « Il y a une explosion des ventes transfrontalières, une explosion du trafic, une explosion de la contrebande, une explosion d’usines qu’on a démantelées… C’est devenu un fléau », fustige Antoine Palumbo, président de la Confédération des buralistes en Moselle. « Le marché parallèle a explosé, puisque aujourd’hui, 40 % du tabac n’est pas vendu dans le réseau légal français. »
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La ville de Thionville vient de faire l’acquisition d’une nouvelle parcelle de forêt, située sur le ban de Thionville-Veymerange. Objectifs : préservation, récolte du bois et prévention.
Ce sont plus de 8 hectares de forêt, situé sur le ban de Thionville-Veymerange route des Futaies, qui ont été rachetés par la ville de Thionville. Sans cet achat, la parcelle se serait transformée en logements. « On ne peut pas lutter contre le réchauffement climatique si chacun, chaque élu ne met pas sa pierre à l’édifice », assure Pierre Cuny, maire de Thionville.
Préservation, récolte du bois ou encore prévention, elle s’ajoute finalement aux plus de 800 hectares que possède Thionville, deuxième domaine forestier de Moselle après Sarralbe. Des chênes de plus de 150 ans à conserver, et une forêt à débroussailler, l’ONF s’occupera d’entretenir la parcelle. « On va faire en sorte de préserver les arbres les plus vieux et de les entretenir, les autres, fragilisés par le changement climatique, serviront à la filière », explique Damien Galland, directeur de l’ONF.
Cette partie de la forêt est déjà accessible au public. Vous pouvez vous y balader, une autre volonté de l’Office national des forêts et de la commune. La ville de Thionville et la Communauté de Communes ont quant à elles d’autres projets : elles devraient acheter une parcelle de plus de 150 hectares, située dans le Val de Fensch.
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