Depuis près de 50 ans, le petit train touristique de Metz sillonne les rues de la ville. Entièrement électrique, il propose une découverte express mais complète des grands sites touristiques.

Il est 14 heures à Metz, et le capitaine Sylvain s’apprête à démarrer son premier tour de l’après-midi. À bord du train, des touristes venus de tous horizons pour découvrir la ville autrement. Ce petit train touristique, 100 % électrique, emmène ses passagers à la découverte des lieux emblématiques de Metz : la gare, le Centre Pompidou, les rues historiques ains que de nombreux autres points d’intérêt.
Au total, ce sont 43 sites qui jalonnent le parcours, soigneusement commenté en 10 langues pour offrir un aperçu culturel et historique de la ville.

Un service plébiscité, surtout en été

Mis en service en 1976, ce train est devenu un incontournable du paysage touristique messin. Propriété de la société Shidler, il attire chaque année des milliers de visiteurs. En été, sa fréquentation ne faiblit pas, au point que les touristes espèrent souvent la mise en service d’un second véhicule pour réduire les temps d’attente et améliorer le confort.
« Nous avons bien profité, c’est la deuxième fois qu’on vient à Metz, et on aime beaucoup, nous avons vu beaucoup d’architecture dans la Nouvelle ville. », témoigne Yann, un touriste à la descente du train. « C’est très intéressant » renchérit Stéphanie, ajoutant qu’elle a « découvert Metz autrement »

Silencieux, écologique, adapté aux ruelles du centre-ville, le petit train s’inscrit dans une dynamique de tourisme durable. Aucun doute, Metz séduit beaucoup avec son petit train mais aussi avec ses bateaux électriques, Metz’o.

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À Sierck-Les-Bains est organisé ce week-end la 4ème édition du festival onirique, parmi les activités phares : la peinture sur des figurines de jeux.

Quoi de mieux, à côté du château des ducs de Lorraine, que d’organiser un festival onirique. Ici, à Sierck-Les-Bains, on y organise des combats d’épée, des jeux de rôles, la vente de produits artisanaux ou de jeux de plateaux… ou encore de la peinture sur des figurines.

Certains sont débutants, d’autres plus expérimentés. Mais peu importe, chacun avance à son rythme. La qualité la plus importante… c’est la patience ! Sans cela, les artistes de ces créations ne seront pas satisfaits, ce qui serait bien dommage. En effet, pour certains, ces petites œuvres d’art sont amenés à être sur les plateaux de jeu de société, pour d’autres, elles se seront exposées avec fierté dans leur salon ou leur chambre.

Organisé par l’association La Tablée Onirique, c’est la quatrième édition de ce festival onirique. Chaque année, c’est l’atelier peinture qui attire souvent le plus de curieux. Cette année, malgré la pluie, l’évènement a attiré près de 200 exposants ce week-end, et pas loin de 1000 visiteurs.

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La commune de Vic-Sur-Seille s’apprête à accueillir la plus grande ferme aquaponique de la région Grand Est, d’ici la fin d’année 2026.

Il en existe plusieurs en France et dans la région, mais celle-ci sera la plus grande du Grand Est. Cette ferme aquaponique d’une dimension de 2 hectares, s’implantera sur ce terrain, à Vic-Sur-Seille. Au programme, l’élevage de poisson, la culture maraîchère et la culture de bonnes bactéries.

À l’horizon fin 2026, la ferme produira 35 tonnes de fruits et légumes et 60 tonnes, pour les poissons. Et tout cela, dans un respect de l’environnement. En effet, aucun pesticide ni engrais chimique ne seront utilisés. Concernant l’eau, la quasi-totalité sera recyclée, soit 90%

Ce projet rentre aussi dans des ambitions d’avenir, dans un contexte agricole en pleine mutation. En effet, d’après certains, les modèles traditionnels atteignent leurs limites. D’après l’INSEE, en France, le nombre d’agriculteurs a chuté de 37% entre 2000 et 2020.

Au total pour ce projet, implanté sur le territoire de la communauté de communes du Saulnois, mobilise un budhet à hauteur de 3 millions d’euros. De plus, cela permettra la création de 9 emplois d’ici 3 ans.

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La gendarmerie du Grand Est se dote d’un laboratoire de santé et sécurité au travail, nommé Lab’Est. Un partenariat entre la gendarmerie, et le Fonds de Dotation Mercy.

Quelques jours avant son départ, le général de corps d’armée Olivier KIM revenait sur la création d’un nouveau pôle au sein de la gendarmerie : le Lab’Est.

Quel est ce nouveau pôle ?

« En échangeant au cours d’une réunion début 2024 avec des représentants du Fonds de Dotation Mercy, l’idée nous est venue de créer, au sein de la région gendarmerie Grand Est, un Lab’Est, pour s’intéresser principalement à la santé et à la sécurité de nos gendarmes lorsqu’ils sont engagés au travail, de nos personnels militaires et aussi des personnels civils qui sont à nos côtés », explique le Général KIM.

Pourquoi est-il important d’intégrer ce pôle ?

« Nous avons un métier difficile et qui génère du stress. Il est bon d’étudier tout cela et de trouver des solutions aux problèmes. Et l’autre point important, c’est l’arrivée des jeunes gendarmes. On se rend compte qu’ils peuvent être déstabilisés par un environnement dans une société qui est de plus en plus violente, où il y a un usage désinhibé de la violence. »

Comment fonctionnera ce laboratoire ?

« Il y aura des ateliers de réflexion et des ateliers qui permettront d’améliorer les conditions de santé, sécurité au travail. C’est un pôle tellement innovant, que nos camarades de Paris regardent avec attention ce que l’on fait à l’Est à ce niveau-là, avec le Fonds Mercy, pour pouvoir peut être le généraliser, et voir ce qui peut être fait au plan national. »

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