Le groupe belge Maash, repreneur des actifs et des activités de Metex, veut devenir, sur la plateforme de Carling – Saint-Avold, un leader de la production de mycoprotéines.

Il y a un an tout juste, l’usine Metex était reprise par l’entreprise Belge Maash, une société de biotechnologie qui a mis au point un procédé pour fabriquer des protéines à partir de champignons : « elles sont fabriquées par fermentation, c’est-à-dire que dans des grands fermenteurs, dans des grandes cuves, on met de l’eau, du sucre et puis des spores de champignons qui vont se développer et commencer à fabriquer des mycéliums, donc des racines de champignons en très grande quantité. Et donc, c’est finalement du sucre qui est converti en protéines. C’est ça le principe du procédé. Et quand la fermentation est terminée, on récolte ces champignons, on les congèle et ils sont vendus sous forme congelée à nos clients. » indique Frédéric Van Gansbergue, Président de Maash.

Situé sur la plate-forme de Carling – Saint-Avold, la quasi totalité du matériel a été conservé, permettant de gagner 2 ans sur le projet : « on a une base et donc ça nous permet d’aller beaucoup plus vite que nos concurrents qui doivent démarrer sur un terrain vert, vide », continue le président de la société belge.

A l’époque, 46 salariés travaillaient ici, et une dizaine d’entre eux ont été conservés.
Et à ce jour, les effectifs tournent autour d’une cinquantaine de personne, mais l’objectif est grandissant et peut atteindre les « 140 emplois d’ici 2035 » selon Franck Leroy, président de la région Grand Est, « Plus la production va augmenter, plus on aura besoin d’emplois dans cette usine. »

Au total, par cet investissement à hauteur de 25 Millions d’euros, l’usine de mycoproteines vise les 70 000 tonnes de production par an, d’ici 10 ans.

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La plus grande centrale à cycle combiné gaz de France, situé à St-Avold en Moselle, ferme ses portes cet été pour aux moins deux mois de travaux de modernisation.

Cet été, l’unité 8 de la centrale à cycle combiné gaz (CCGT) de TotalEnergies entre dans une phase d’arrêt technique. Pendant deux mois, le site va faire l’objet de gros travaux de modernisation afin de garantir ses performances sur le long terme. L’enseigne veut prolonger le temps d’exploitation du site de 5 à 7 ans.
Avec une puissance de 885 mégawatts électriques (MWe), la centrale de Saint-Avold est la plus puissante CCGT de France. Cet arrêt programmé, vise à renforcer son efficacité énergétique et à réduire son empreinte carbone. Pour Gilles Pouret, le directeur régional Grand Est de TotalEnergies, ce chantier reflète un « engagement à associer dynamisme du territoire et participation à la construction d’un système énergétique plus résilient et plus durable. En combinant nos capacités de production d’énergie renouvelable locale à des capacités flexibles performantes comme notre centrale CCGT de Saint-Avold, nous pouvons fournir à nos clients une énergie fiable, disponible et bas-carbone« , a-t-il expliqué.

Un chantier technique majeur à St-Avold

Le cœur des opérations portera sur la modernisation de la turbine à gaz, qui sera équipée d’un rotor de nouvelle génération, plus performant et plus sobre en consommation de gaz. Des interventions sont également prévues sur la turbine à vapeur et sur l’alternateur. Montant total de l’investissement : 50 millions d’euros. « Avec cet investissement, nous mettons l’efficacité énergétique au service de la performance de la centrale pour produire une énergie dont les habitants ont besoin, en réduisant notre intensité carbone de 3%, ce qui représente une économie d’environ 10 à 15 000t de CO2 par an« , a déclaré Pierre-Henri d’Hausen, directeur de la CCGT de Saint-Avold chez TotalEnergies.

Au total, près de 30 entreprises et 300 techniciens seront mobilisés sur ce chantier.
Les aménagements réalisés permettront à la centrale de produire davantage d’électricité à partir d’une quantité de gaz réduite. Une optimisation technique qui contribuera à la baisse des émissions de CO₂, tout en renforçant la flexibilité de l’installation.
Dans un contexte où la sécurité d’approvisionnement du réseau électrique français et européen est un enjeu stratégique, TotalEnergies mise sur la modernisation de ses infrastructures pour assurer une production fiable et réactive.
Cette opération s’inscrit pleinement dans la stratégie de TotalEnergies, qui vise à accompagner la transition énergétique tout en répondant à la demande croissante en électricité.

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Depuis l’automne dernier, les promeneurs découvrent l’étang du domaine de Lindre… vide ! Une opération volontaire de mise en assec, qui permet de réaliser des travaux.

Depuis l’automne dernier, juste après la traditionnelle fête de la grande pêche, l’étang du domaine départemental de Lindre a été mis en assec. Un processus qui vise à restaurer la qualité de l’eau et à préserver la biodiversité.

L’étang de Lindre agit comme un réceptacle naturel des eaux du bassin-versant. Résultat : une accumulation excessive de nutriments. « Un étang agit comme une sorte de lagune naturelle. À terme, il devient trop riche, ce qui favorise la prolifération de cyanobactéries », explique Julien Periz, responsable du site. Ces micro-organismes perturbent le fonctionnement naturel de l’étang.

Un assec qui permet une autoépuration naturelle

La mise en assec, permet ainsi une autoépuration naturelle : les vases et sédiments sont exposés à l’air libre, ce qui favorise le développement d’une flore spécifique, capable d’absorber les nutriments en excès.

Avant de lancer l’opération, les poissons ont été déplacés vers d’autres étangs et zones en amont du Lindre, afin de les préserver.

Un premier assec avait été tenté en 2021, mais avait dû être interrompu en raison de pluies torrentielles. Cette fois, la météo permet de mener à bien l’ensemble des travaux.

Un assec pour restaurer les milieux

L’assec offre une opportunité de travaux : curage de fossé, essentiels pour entretenir le bon fonctionnement hydraulique et écologie de l’étang, minéralisation des vases déposées sur le fond : des actions qui contribuent à assurer la santé du site à long terme, au bénéfice de la faune et de la flore.

Pendant cette période, des partenariats sont noués avec des agriculteurs locaux. Certains exploitent les zones asséchées pour la fauche de fourrage (mélilot, trèfle…), d’autres pour du pâturage ou même des cultures biologiques.

La mise en assec de l’étang du Lindre s’inscrit dans une gestion durable et anticipatrice. Elle vise à préserver un équilibre fragile, entre biodiversité, production piscicole, agriculture locale et tourisme nature. Il reprendra ses eaux dans quelques mois, une fois les travaux terminés.

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