Bouzonville vibre au rythme du Trophée Édouard Bauer : le plus long circuit urbain de karting de France s’apprête à rugir.

Ce week-end, Bouzonville, à la frontière franco-luxembourgeoise, devient la capitale mosellane du karting. Pour la première fois, le Trophée Édouard Bauer, course unique en son genre, investit les rues de la cité avec un parcours urbain de 850 mètres, le plus long de France. Un défi logistique et sportif qui mobilise depuis l’aube une centaine de bénévoles, passionnés et organisateurs, déterminés à offrir un spectacle inoubliable à près de 60 pilotes venus de France et du Luxembourg.

Un circuit de karting urbain hors norme

Dès 7 heures ce matin, l’effervescence régnait dans les rues de Bouzonville. Une centaine de personnes s’activait pour finaliser l’installation du circuit, un tracé sinueux de 850 mètres dessiné sur le bitume, exigeant une organisation millimétrée. « Tout sera prêt pour le coup d’envoi », confie Julien Bauer, l’organisateur.

Pour éviter toute sortie de route, les organisateurs ont fait appel aux Jeunes Agriculteurs (JA) locaux, qui ont déployé plus de 3 000 bottes de paille le long du parcours.

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Le décès du streamer Jean Pormanove, après plus de 12 jours de vidéo live le montrant violenté et humilié par ses partenaires de streaming, « n’est pas en lien avec l’intervention d’un tiers », selon les conclusions de l’autopsie révélées ce jeudi par le procureur de la République de Nice. (source : AFP)

La mort en direct de l’influenceur JP sur Kick : le procureur évoque des causes médicales ou toxicologiques

Le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, a indiqué dans un communiqué que « les causes probables du décès [de Raphaël Graven, alias JP ou Jean Pormanove] apparaissent d’origine médicale et/ou toxicologique ». La mort de cet influenceur, diffusée en direct sur la plateforme Kick et suivie par des milliers d’internautes, a provoqué un immense scandale. La ministre déléguée chargée du Numérique, Clara Chappaz, qualifiant les faits d’« horreur absolue ».

Lundi, une vidéo en direct sur Kick a montré JP, allongé inanimé dans un lit, au moment où son partenaire de streaming, Owen Cenazandotti (alias Narutovie), découvrait son décès dans leur studio de tournage près de Nice. Depuis, les images ont été massivement partagées sur les réseaux sociaux. D’autres vidéos, déjà diffusées ces derniers mois, montraient Jean Pormanove, 46 ans, se faire insulter, frapper par Narutovie et un autre influenceur, Safine Hamadi (dit Safine), ou encore tirer dessus avec des projectiles de paintball, sans protection. Il semblait endosser le rôle de souffre-douleur aux côtés d’un autre homme, surnommé Coudoux, visiblement handicapé.

Une enquête déjà ouverte en janvier

Dès janvier, le parquet de Nice avait lancé une enquête après la révélation de ces vidéos par Mediapart, pour des faits de « violences volontaires en réunion sur personnes vulnérables ». Owen Cenazandotti, 26 ans, et Safine Hamadi, 23 ans, avaient été placés en garde à vue avant d’être relâchés sans charge. Jean Pormanove et Coudoux avaient alors « fermement » nié être victimes de violences, évoquant des « mises en scène destinées à faire le buzz » et à générer des revenus via les dons des internautes lors des « défis » en direct.

L’autopsie ne révèle pas de traces de violences récentes

Selon le procureur, les deux médecins légistes n’ont relevé, lors de l’autopsie, « ni lésions traumatiques internes ou externes, ni brûlures », mais seulement « la présence de quelques ecchymoses et lésions cicatrisées, notamment sur les membres inférieurs ». Des analyses toxicologiques et anatomopathologiques complémentaires ont été ordonnées pour déterminer les causes exactes du décès.

Un profil de santé fragile

Des proches de Jean Pormanove, interrogés par l’AFP, décrivent un homme à la santé précaire, avec une hygiène de vie très dégradée : alimentation composée presque exclusivement de sucreries, consommation de jusqu’à trois paquets de cigarettes par jour. Ancien militaire en Moselle, il avait enchaîné les petits boulots avant de rencontrer Narutovie en 2020. Si certains proches des influenceurs niçois affirment que JP vivait « sa meilleure vie », un ancien ami militaire à la retraite estime au contraire qu’il était « crédule », « pas très intelligent » et « manipulé ».

La plateforme Kick promet des changements

Face à la polémique, la plateforme australienne Kick a annoncé revoir l’ensemble de ses règles de supervision et de modération des contenus, après un échange avec l’Arcom. Clara Chappaz, en déplacement dans le Loiret, a appelé à « sortir de ce Far West numérique », pointant aussi la responsabilité des « 200 000 personnes qui suivaient cette chaîne et payaient ».

Après avoir rythmé l’été de la Communauté de Communes Sarrebourg Moselle Sud, la Tournée Bistrot Guinguette s’apprête à tirer sa révérence avec une ultime escale à Sarrebourg. 

La Tournée Bistrot Guinguette s’arrête pour une dernière date estivale. Le rendez-vous est fixé le vendredi 5 septembre, dès 18h, dans le parc du Centre Aquatique Moselle Sud.

Fidèle à son esprit festif, la Boîte 2 Jazz et sa « Tite Guinguette » installeront leur caravane bleue pour faire danser petits et grands dans une ambiance champêtre et conviviale. Les amateurs de bonne chère ne seront pas en reste : l’amicale territoriale Aatmos Moselle Sud proposera burgers, frites, merguez et knacks, tandis que le Bistro Mobile du Nider Groupe servira des boissons fraîches tout au long de la soirée. Pour clôturer la fête, le DJ Matheiser replongera le public dans les sons incontournables des années 80 et 90.

Initiée par la Communauté de Communes, cette tournée estivale a déjà conquis plus de 2 400 participants au fil de ses cinq étapes, de Vieux-Lixheim à Avricourt, en passant par Fribourg, Métairies-Saint-Quirin et Kerprich-aux-Bois.

Gratuit et ouvert à tous, ce dernier rendez-vous de l’été promet de rassembler une nouvelle fois les habitants autour de la musique, de la danse et de la convivialité.

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Crédit : Tourisme Sarrebourg Moselle Sud

Cette année voit la naissance d’un tout nouveau club de football en Moselle : l’Associazione Calcio Metz Azzurri. 

Fondé fin 2024, le club de l’Associazione Calcio Metz Azzurri est tout frais, et rassemble déjà 26 licenciés autour d’un projet mêlant passion, convivialité et esprit familial. À l’origine de cette aventure, trois amis, rapidement rejoints par d’autres bénévoles motivés. « C’est avant tout la passion du foot qui nous a rassemblés », explique Nicolas Cino, secrétaire et membre fondateur, dans un post Facebook du District Mosellan. « Nous voulions créer un club à notre image, où l’amitié et le plaisir passent avant tout. »

Si l’équipe seniors est déjà en place, le club recherche encore un entraîneur partageant ses valeurs. Administrativement, les fondateurs ont pu s’appuyer sur le district et la ligue, ce qui a facilité la création de la structure. Le terrain, partagé avec le FC Woippy, a permis de lancer rapidement l’aventure.

Dès ses premiers mois d’existence, l’AC Metz Azzurri a frappé fort en organisant un match de gala face aux anciens du FC Metz, attirant un public nombreux et enthousiaste.

L’avenir s’annonce déjà prometteur : montée en puissance de l’équipe seniors, création d’une section jeunes et, à terme, constitution d’une équipe réserve. Premier rendez-vous officiel : le 7 septembre en championnat de D4.

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Crédit photo : District Mosellan de Football

Ce 20 août, le pourvoi en cassation des parents de Corentin, décédé des suites d’une opération, a été rejeté par la Cour de Paris.

C’est la fin d’une bataille judiciaire dans laquelle les parents de Corentin, décédé en 2014 des suites d’une opération, sont lancés depuis 11 ans maintenant. Ils espéraient encore, ce mercredi, établir toutes les responsabilités dans cette affaire. Pour eux, la clinique, ainsi que l’anesthésiste et l’ordre des médecins de Meurthe-et-Moselle devaient aussi être jugés. Or, seuls deux chirurgiens ont été renvoyés devant le tribunal pour homicide involontaire en 2020. Les parents Pierre Jeras et Fatiha Chami se sont donc pourvus en cassation, pour tenter d’annuler la dernière décision judiciaire qui ne met en cause que les deux médecins. Mais la Cour de cassation de Paris a rejeté le pourvoi de la famille. « Les arguments présentés ne sont pas recevables par la Cour. Ils ne peuvent conduire à un examen du dossier. », a précisé la Cour dans un arrêt. 

Ce mercredi marque donc la fin de cette longue bataille. La date de jugement des deux praticiens de santé n’est pas encore connue. Ils risquent trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. 

Pour rappel, le 1er novembre 2014, Corentin Jeras décédait des suites d’une opération de l’appendicite à la clinique Claude Bernard de Metz, une intervention qui d’ordinaire se passe bien. Mais l’aorte abdominale de Corentin a été perforé, et le jeune de 11 ans est décédé le lendemain au CHRU de Nancy. 

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Crédit photo : Le Parisien