Après les particuliers, le drive fermier de Metz, en partenariat avec le label MOSL et l’UMIH, Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, attire les restaurateurs. Depuis fin juillet, une douzaine de restaurateurs messins effectuent leurs commandes via le drive.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

À la carte du restaurant La Réserve ce midi, noix d’entrecôte servie avec un tian de légumes confits. « On travaille vachement en fonction des saisons parce que c’est important et puis ça fait marcher le petit producteur », détaille Adrien Sellal, chef de partie à La Réserve, le restaurant de La Citadelle de Metz. Derrière ce plat, des produits issus de fermes mosellanes, livrés en circuit court. Tout commence la veille, dans ce conteneur réfrigéré, installé à Blida. À l’intérieur, on y retrouve les fameux légumes commandés par le restaurateur messin mais aussi les yaourts de chèvre de Philippe Duval, président du drive fermier Metz : « Aujourd’hui le fait de synchroniser les commandes, les bons de livraison, la facturation, c’est un confort pour tout le monde, autant pour les restaurateurs que pour nous ». Au total, une trentaine de producteurs alimentent le drive fermier de Metz.

Des produits locaux livrés en vélo

Le lendemain, les produits sont acheminés vers les restaurateurs … à vélo, un mode de livraison économique et écologique. « On est face au même défi que des camions. Entre 6 h et 11 h, un balai de camions complexifie le trafic. Être à vélo est un réel avantage. Dans les trois premiers kilomètres, on est plus efficace qu’une voiture », relate William Fraolini, co-fondateur des Coursiers de Metz. Depuis juillet, une douzaine de restaurateurs se sont déjà laissés tenter par le drive fermier de Metz. Ça réduit vachement déjà les déplacements, les emballages, c’est vachement plus pratique, il y a vachement moins de conditionnement. Une dynamique qui pourrait bien s’accélérer dans les prochains mois.

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Après neuf mois de travaux et près d’un million d’euros investis, l’association LEC de Montigny-lès-Metz retrouve un bâtiment rénové, moderne et accessible pour accueillir ses activités.

Après neuf mois de travaux intensifs, l’association Loisirs et Culture (LEC / Cirk’Eole) de Montigny-lès-Metz a finalement reçu les clés de son bâtiment rénové lors d’une cérémonie symbolique tenue le 22 août 2025 : le maire Jean-Luc Bohl a officiellement remis les lieux à l’association historique.

Ce projet de rénovation, chiffré à près de 990 000 €, a été permis grâce à une part de financement étatique de 223 333 € et une subvention de la métropole de Metz de 80 000 €, aux titres de différents fonds verts. L’édifice, situé au 11B rue des Couvents, accueillera dès le 22 septembre 2025 ses 1 000 adhérents et 20 salariés, prêts à y déployer leurs activités.

Les travaux ont porté sur une rénovation énergétique ambitieuse : remplacement des menuiseries par du double vitrage en aluminium avec stores intégrés, réfection des façades, isolation thermique renforcée, modernisation des installations électriques et système de sécurité. La mise aux normes a également signifié une meilleure accessibilité : ascenseur desservant les trois niveaux, sanitaires adaptés aux personnes à mobilité réduite (PMR), et retouches esthétiques.

Il s’agit non seulement d’une réhabilitation esthétique et fonctionnelle, mais aussi d’un vrai saut qualitatif pour les activités de l’association. Animée par l’éducation populaire, LEC / Cirk’Eole propose depuis plus de 70 ans des actions périscolaires, extrascolaires et culturelles pour tous.

C’est la belle histoire du jour. Ginette, 85 ans, est à la tête du Café du Moulin à Porcelette depuis 1960. Après 65 années passées derrière le comptoir, elle prend sa retraite. Nous l’avons rencontré lors de son dernier jour de travail, ce lundi 25 août.

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Le collège Lucien Pougué vit ses dernières heures dans son état actuel. Ce lundi, le premier coup de pelle a donné le ton à deux ans de travaux qui à terme, transformeront totalement le visage de l’établissement.

Ce lundi 25 août 2025 à 10h30, le premier coup de pelle a marqué le début de la démolition du bâtiment administratif et des anciens garages du collège Lucien Pougué à Rémilly. C’est une page d’histoire qui se tourne pour cet établissement construit en 1970, de type métallique Fillod 2, et qui a accueilli depuis plus d’un demi-siècle des milliers d’élèves. Bien entretenus mais arrivés en fin de vie, les bâtiments cèdent aujourd’hui leur place à un projet d’envergure.  » Ce sont des bâtiments dans lesquels on peut continuer à travailler mais qui ne répondent plus aux normes… Le problème avec ces constructions métalliques est qu’ils ne tiennent pas face au feu », a expliqué Jean-Luc SACCANI, le vice-Président du Conseil Départemental de la Moselle

Le Département de la Moselle investit près de 20 millions d’euros pour construire cet nouvel ensemble compact, fonctionnel et respectueux des normes environnementales. Le futur collège, qui s’étendra sur 10 300 m², sera pensé pour offrir plus de confort et accueillir davantage de collégiens dès la rentrée de septembre 2027.

Durant toute la durée des travaux, estimée à deux ans, la vie scolaire se poursuivra sur place. Les salles de classe, la cantine, le centre de documentation et les ateliers resteront accessibles aux élèves. Les services administratifs seront relogés dans des modules préfabriqués et l’organisation des accès a été repensée afin de garantir la sécurité. « Les élèves entreront par le gymnase, tandis que les engins de chantier disposeront d’un accès séparé. Tout sera fait de manière très sécurisée » selon Jean-Luc SACCANI.

L’opération, qui doit s’achever en septembre 2027, vise à offrir aux élèves et au personnel un établissement adapté aux besoins éducatifs d’aujourd’hui.

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L’ancienne base aérienne de Grostenquin accueille jusqu’au 31 août le rassemblement évangélique Vie et Lumière. Entre 15 000 et 20 000 fidèles ont fait le déplacement.

Après des jours d’installations, des files de caravanes et des retrouvailles familiales, le rassemblement évangélique Vie et Lumière a officiellement débuté ce dimanche matin sur l’ancienne base aérienne de Grostenquin. Entre 15 000 et 20 000 fidèles se rendent sur le site pour ce grand rendez-vous annuel.

Dès l’aube, une marée humaine a convergé vers le gigantesque chapiteau. À l’intérieur, des milliers de fidèles ont entonné des chants de louange. Ce premier jour a donné le ton d’une semaine rythmée par les cultes, les prières et les baptêmes.

« Tout le monde peut venir y assister »

Sous le grand chapiteau installé pour l’occasion, des réunions évangéliques se tiennent chaque jour, guidées par le pasteur. « Nos réunions évangéliques sont pour tout le monde. Tout le monde peut venir y assister et participer. J’invite d’ailleurs toutes les populations locales à venir nous rencontrer, à discuter avec nous et à assister à nos manifestations évangéliques », relate le pasteur Joseph Charpentier.

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