Les vols de GPS sur les exploitations agricoles du Pays de Sierck inquiètent. En deux nuits, 100 000€ de matériel ont été dérobés. Les agriculteurs sont en colère et craignent de nouvelles attaques.
La semaine dernière, dans la nuit de jeudi à vendredi, puis de dimanche à lundi, une série de vols a été recensée sur les exploitations agricoles du Pays de Sierck. Ces vols de GPS paralysent les agriculteurs, en pleine période d’ensilage.
Pierre Brabant et au moins cinq autres agriculteurs du Pays des 3 Frontières sont en colère. En deux nuits, les voleurs ont dérobé pour près de 100 000€ d’équipements agricoles : GPS, écrans et antennes de guidage. Les systèmes de vidéosurveillance n’ont pas suffi à dissuader les malfaiteurs. À quelques kilomètres de là, les caméras ont donné l’alerte. Les voleurs, expérimentés, portaient des cagoules et utilisaient des lampes infrarouges. Ils avaient repéré les lieux en amont. Les agriculteurs craignent leur retour dans les prochains jours.
Sans GPS, les agriculteurs ne peuvent plus faire fonctionner leurs véhicules. Ces vols sont devenus le principal sujet de discussion aux abords des fermes. Une enquête est en cours. En 2024, deux ressortissants moldaves avaient été condamnés à de la prison ferme pour des faits similaires.
D’autres vols ont été perpétrés ces dernières semaines à Vigy, Rémilly ou encore dans la région de Sarrebourg. Les agriculteurs sont invités à démonter leur matériel s’il n’est pas utilisé et à le stocker dans un lieu sûr. En cas d’impossibilité, il est recommandé de stationner les tracteurs dans un local fermé et inaccessible aux malfaiteurs.
Ces vols de GPS ne sont pas isolés. Un important réseau de voleurs opérait depuis plusieurs mois dans le Gers, les Landes, l’Yonne, la Vendée et la Seine-et-Marne. Trois individus ont été placés en détention provisoire le 7 mars 2025 (source : radio Alouette). Ils repéraient les exploitations le jour, volaient la nuit et stockaient le butin dans des gardes-meubles.
Les agriculteurs restent vigilants. Les vols de GPS peuvent causer des préjudices importants, comme une semaine de chômage technique et la réinstallation complète des ordinateurs agricoles.
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