Ce mardi 3 juin au stade Saint-Symphorien à Metz se réunissaient les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) de tout le Grand Est. Ce séminaire a notamment permis de clarifier la situation actuelle et les besoins futurs des entreprises de la région.
« La Moselle résiste, mais dans une dégradation générale ». C’est ce qui ressort de cette journée de réunion entre les présidents et les directeurs généraux des Chambres de commerce et de l’industrie (CCI) du Grand Est. Leur rôle est d’abord d’accompagner les entreprises, par exemple dans leur rayonnement international ou leur transition écologique. Depuis peu, la CCI du Grand Est est d’ailleurs en partenariat avec Météo France pour prévenir, s’armer et s’adapter face au changement climatique. Les CCI devraient être en capacité de pouvoir conseiller, au kilomètre carré près, les entreprises sur les dangers liés à leurs activités.
Mais ce mardi 3 juin, réunis au stade Saint-Symphorien, les dirigeants des CCI ont dressé le bilan des points forts et des points faibles des entreprises de la région, dans un contexte national instable. La Moselle se démarque par rapport à son nombre d’entreprises qui disparaissent, plus faible qu’ailleurs dans la région. Dans le Grand Est, les dossiers sur lesquels planchent les CCI sont nombreux, notamment ceux de l’hydrogène et de la filière nucléaire. Outre Cattenom, deux autres sites sont présents dans le Grand Est. La CCI du Grand Est est d’ailleurs en contact depuis quelques jours avec la Normandie pour s’inspirer de leur gestion du nucléaire.
À l’issue de ce séminaire, les acteurs se sont donné rendez-vous pour une réunion nationale prévue la semaine prochaine.
Maxence Cayron