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Le cyberharcèlement, un fléau dans le monde du tennis

Le cyberharcèlement : un fléau qui touche aussi le monde du tennis. Le français Arthur Bouquier, participant du Thionville Open, a été la cible de menaces de mort.

Sur les courts : des joies et des peines… et en ligne, des menaces… Dernièrement, c’est le tennisman français Arthur Bouquier, classé 225e mondial, qui a été la cible de menaces de mort avant son match au Thionville Open, mardi 4 mars. Un parieur mécontent, ayant misé 2 000 euros sur une victoire contre l’Allemand F. Broska, l’a menacé ainsi que sa famille en cas de défaite.

Menaces de mort, cyberharcèlement : les joueurs de tennis ne passent pas à côté de ce fléau des réseaux sociaux. Des messages haineux qui ne sont malheureusement pas une exception. « Tout au long de l’année, sur tous les tournois, ce sont des choses qui se font. On a pris en considération, on a averti les différentes structures auxquelles on est rattachés, c’est-à-dire l’État français et l’ATP. Le joueur lui, a un garde du corps pour ne prendre aucun risque », explique Julien Boutter, directeur du tournoi.

Derrière ces propos, se pose alors une question : comment protéger les joueurs de ces dérives ? « Sur les billets, à l’entrée du site, on précise que certaines actions dans le cadre des paris ou autres sont interdites. Après, on avertit l’organisation, le staff. Puis on est également sur une dimension d’apprentissage. Quand un joueur ou une joueuse commence à jouer, à être exposé publiquement, c’est le rôle de l’ATP d’expliquer les bonnes pratiques et comment agir. »

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Marie Vin
Marie Vin
Journaliste Reporter d'Images

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