Interviewé sur TF1, le chef de l’État s’est exprimé sur la situation d’ArcelorMittal en France et a affirmé qu’il n’allait pas nationaliser le groupe sidérurgique.
C’était pourtant une demande des salariés et surtout des syndicats chez ArcelorMittal, dont ceux de Florange. Depuis des semaines, ces derniers se battent pour la survie de l’emploi sur le territoire mosellan, enchaînant les mobilisations et coups de pression jusqu’à la capitale. Rappelons que plus de 600 postes devraient être supprimés dans sept sites industriels français.
Ce mardi soir, le président Emmanuel Macron a affirmé sur TF1 qu’il n’allait « pas nationaliser ArcelorMittal« . « La réponse, ça n’est pas nationaliser (mais) avoir des garanties de développement« . Face à la secrétaire générale de la CGT, il a assuré que les sites de Dunkerque et Fos seraient sauvés, en « ayant une politique européenne qui protège notre acier« .
Une nationalisation qui coûterait trop cher
« Je ne vais pas nationaliser ArcelorMittal parce que ce serait dépenser des milliards d’euros (…) C’est mentir aux gens de leur dire que la nationalisation est le remède« , a tranché Emmanuel Macron alors que le 2e sidérurgiste mondial est aux prises avec une crise historique de l’acier en Europe. « Il faut mettre en place ce qu’on appelle des clauses de sauvegarde, c’est à dire protéger le marché européen. On a commencé à prendre cette décision sous pression française: la Commission l’a annoncé en février« , a-t-il ajouté.
Avant cette prise de parole, les salariés d’ArcelorMittal de toute la France ont manifesté en région parisienne pour défendre leurs emplois. C’était le cas du syndicat CGT Florange et environs, très engagé dans la sauvegarde du savoir-faire français.
© Agence France-Presse
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