Deux hommes sont mis en examen pour tentative de meurtre aggravé, après l’attaque du commissariat d’Hagondange lors des émeutes de juin 2023. Ils rejoignent les quinze personnes déjà poursuivies dans cette affaire.
Deux jeunes hommes de 21 et 22 ans ont été mis en examen, notamment pour tentative de meurtre aggravé, dans le cadre de l’enquête sur l’attaque du commissariat d’Hagondange survenue lors des violences urbaines de juin 2023. D’après l’AFP, l’information a été confirmée samedi par le procureur de la République de Metz, Yves Badorc.
Interpellés lundi, les deux suspects sont poursuivis pour une série de chefs d’accusation, dont « dégradations graves par l’utilisation de substances explosives » et « tentative de meurtre aggravé, notamment par préméditation ». Ils ont été placés sous contrôle judiciaire. Quatre mineurs, également arrêtés en début de semaine dans le cadre de la même affaire, sont toujours en attente d’une éventuelle mise en cause.
L’enquête remonte à la nuit du 29 au 30 juin 2023, marquée par une troisième soirée d’émeutes consécutives à la mort de Nahel à Nanterre. À Hagondange, plusieurs dizaines d’individus avaient pris pour cible la gare et le commissariat attenant, où un fonctionnaire de police était alors coincé à l’intérieur.
Les assaillants, armés de mortiers d’artifice et de projectiles, avaient causé d’importants dégâts matériels sans parvenir à pénétrer dans les locaux. Trois agents avaient été légèrement blessés et la porte d’entrée du commissariat avait été incendiée. En janvier, 15 personnes avaient déjà été mises en examen dans cette affaire, dont quatre pour tentative d’assassinat.
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