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Chez Kéolis, les chauffeurs tirent la sonnette d’alarme

Bus vieillissants, harcèlement… En grève ce 22 avril, les salariés de Kéolis tirent la sonnette d’alarme, jugeant leurs conditions de travail alarmantes.

Le trafic des bus Kéolis 3 Frontières était impacté ce mardi 22 avril. En cause : une grève des chauffeurs, 80, selon Kévin Banck, représentant syndical CGT. Les chauffeurs, rassemblés devant le siège à Metz, rapportent des faits de « management toxiques » ou encore de « harcèlement moral ». Certains auraient été empêchés de se joindre au mouvement : « Ils ont utilisé leur délai de prévenance de 48h, mais leur demande a été jugée irrecevable » par la direction de Kéolis, explique Kévin Blanck. Certains employés auraient subit des pressions lors d’arrêts maladie, ou seraient en burn-out en raison des conditions de travail. Parmi les autres revendications : le parc vieillissant, imputant la sécurité des conducteurs et usagers, avec des freins défaillants ou soutes qui ne fermeraient plus. Ces défaillances concerneraient surtout les lignes détenues par des sous-traitants, qui retarderaient volontairement les réparations.

Contactés, Kéolis Trois Frontières n’a pour l’heure pas répondu à nos sollicitations.

Mercredi 23 avril, au lendemain de la grève, un CSE extraordinaire devrait se tenir au sein de l’entreprise, pour évoquer également les demandes de revalorisation salariales souhaitées par les employés.

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Coline Lexpert
Coline Lexpert
Journaliste Reporter d'Images. Présentatrice de l'émission Naturellement Moselle.

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