« Vous avez quatre heures ». Ce lundi 16 juin, la traditionnelle épreuve de philosophie au baccalauréat attendait les élèves de terminale. Redoutée par certains, enviée par d’autres, elle a cette année mis à l’honneur l’avenir, la vérité, la liberté et l’art.
Jusqu’à midi, les copies se sont noircies. À l’issue de l’épreuve : le soulagement, et l’incontournable débriefing entre amis. « j’ai fait que 4 pages », « j’ai parlé du mythe de Prométhée », « j’ai cité Kaaris »… Voici ce qu’on pouvait entendre à la sortie du lycée Georges de la Tour à Metz. Nous avons été recueillir le ressenti des élèves.
Maxence Cayron
Dissertation ou commentaire de texte ? À 8h, ce lundi, les élèves de terminale ont dû faire un choix. Dans l’académie de Nancy-Metz, ils étaient plus de 20 000 face à leurs copies. Les lycéens du baccalauréat général ont pu disserter sur « Notre avenir dépend-il de la technique ?« , « La vérité est-elle toujours convaincante » ou expliquer le texte Théorie de la Justice de John Rawls. Ceux du baccalauréat technologique ont eu le choix entre « Sommes-nous libres en toutes circonstances ?« , « Avons-nous besoin d’art ?« , ils pouvaient enfin analyser la Théorie des sentiments moraux d’Adam Smith.
L’épreuve de philosophie marque le début des examens écrits du baccalauréat. Cette semaine, les lycéens ont encore à réaliser les épreuves de spécialités. Le baccalauréat se terminera début juillet avec le Grand Oral.
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