Du 6 au 8 juin, les Francofolies se sont emparées d’Esch-sur-Alzette. L’événement, qui a accueilli 10 à 15 000 festivaliers par jour, est pensé dans une logique éco-responsable.
Soprano, Julien Doré, Vald, Solan… Chaque jour, durant toutes les Francofolies, pas moins de 10 à 15 000 festivaliers ont vibré au rythme des basses et des artistes… Si le défi est de taille pour nourrir tout ce monde, les restaurateurs ne sont pas pour autant choisis au hasard. Sont donc privilégiés ceux proposant une cuisine bio, utilisant au moins 50% de produits locaux ainsi qu’au minimum un plat végétarien à leur carte. Dans une même logique éco-responsable, la vaisselle est consignée et réutilisable, lavée grâce à des équipements basse consommation. L’événement, organisé pour la 5ème fois à Esch-sur-Alzette, est labellisé « Green event » par le ministère de l’écologie luxembourgeois grâce aux nombreuses initiatives mises en place : merchandising conçu à l’unité en fonction de la demande, recyclage des déchets et des mégots de cigarette, incitation à l’utilisation des mobilités douces, réutilisation de la décoration d’année en année…
Pour autant, l’équipe d’organisation reste lucide : être neutre en carbone est impossible dans un festival. « D’autres festivals ou événements s’inspirent de ce que l’on fait… On a l’impression que la bonne parole se répand, c’est chouette », sourit Hélène Lo Presti, responsable de la communication des Francofolies. « On est prêts à donner des conseils à tout le monde, et bien sûr à en recevoir aussi, on fait notre maximum mais on ne fait pas tout bien« , conclut-elle.
