ArcelorMittal annonce une suppression de 600 postes sur 7 sites en France, dont celui de Florange. Réactions en Moselle.
A l’issue de la réunion extraordinaire se tenant à Florange, au lendemain de l’annonce du groupe ArcelorMittal, les syndicats sont encore dans le flous. Alors que plusieurs membres représentants de la CGT ont claqué la porte en plein CSE, ceux restés sur place attendent toujours de savoir combien et quels sont concernés sur le site de Florange. « Les salariés ont la boule au ventre (…) Quelle sera la prochaine étape, la fermeture ? » s’interroge Christophe Christophe Paré, salarié depuis 15 ans.
« On nous a dit que les départs en retraites ne suffiront pas à atteindre les 600 postes supprimés. La direction devra passer par des plans sociaux ou licenciements », précise Jérôme Barron de la CFDT, et d’ajouter qu’« une chose est sûre, on ne se laissera pas faire ».
À Florange, plus de 2 000 salariés sont employés. Une réunion devrait se tenir à la fin du mois d’avril, puis le 13 mai entre la direction et représentants syndicaux.