Gestes techniques, métier physique et humain : découvrez un petit bout du quotidien d’un ambulancier en Moselle. Immersion.
Premier maillon de la chaîne de soins, les ambulanciers étaient pourtant les grands oubliés du Segur de santé. Finalement, après des mois de négociations, 340 millions d’euros ont été alloués pour revaloriser ce métier humain et technique en pleine mutation. Une première victoire pour la CNSA. Immersion avec un binôme sur le terrain.
Être humain, la première des compétences
« Être ambulancier c’est avant tout être passionné et empathique » explique Dominique Hunault, Président de la Chambre Nationale des Services d’Ambulances. Même constat pour Alexis Vigneron, ambulancier depuis quatre ans. Régulièrement, il transporte Anifa, devenue paraplégique après un accident domestique. « On est là pour leur faciliter la vie, on les aide à notre manière » dit-il humblement.

Ambulancier, un métier en mutation
Garder son sang-froid, avoir le sens des responsabilités et s’adapter, autant de capacités que doivent avoir les ambulanciers. Mais depuis une dizaine d’années, le métier a évolué. Par exemple, les formations sont plus complètes et proches de la réalité du terrain. Les gestes techniques et de soins sont plus nombreux, surtout depuis la réforme de l’urgence pré-hospitalière, permettant aux sociétés privées de combler les carences du SAMU.
L’objectif dans les prochaines années : rendre la profession plus attractive avec des formations proposant le passage du permis, la création d’un bac professionnel, mais aussi la possibilité de se reconvertir pour s’épanouir dans d’autres professions de soins.

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