De passage à Metz, les Bleus de l’Équipe de France s’imposent tranquillement face au Luxembourg (3-0). Une reprise, sans trop forcer, à quelques jours de l’arrivée de l’Euro 2024 en Allemagne et après les différentes fins de saison en club des coéquipiers de Kylian Mbappé.
La saison a été longue et éprouvante pour ce Stade Saint-Symphorien, dont la dernière réception a envoyé le FC Metz en Ligue 2 au terme d’une rencontre à sensations. Au terme de ce suspens, le public messin s’offre un bol d’oxygène avec l’arrivée de l’Équipe de France au sein même de ce stade. Les hommes de Didier Deschamps sont opposés au Luxembourg, en match amical, à l’aube de l’Euro 2024 qui se jouera chez le voisin allemand (14 juin – 14 juillet).
Les compositions d’équipes :
FRANCE : Maignan – Koundé, Upamecano, Konaté, T. Hernandez – Fofana, Kanté, Griezmann – Kolo Muani, Thuram, Mbappé (c)
LUXEMBOURG : Moris – Carlson, Chanot, Mahmutovic, Dzogovic – Thill, Martins, Olesen – Jans, Rodrigues, Sinani.
Le début de rencontre voit cette Équipe de France être tranquille. Jamais (ou presque) mis en danger par son adversaire, les Bleus restent calmes. Après un beau mouvement, Kylian Mbappé trouve Antoine Griezmann dans la surface, mais la frappe du joueur de l’Atletico de Madrid trouve le poteau droit de Moris (12e). Après avoir été servi, Griezmann change de rôle et sert cette fois-ci le capitaine des Bleus. Seulement, Moris sort une parade exceptionnelle juste devant Mbappé et sa reprise (25e). S’il se fait attendre, le premier but des Bleus arrive tout de même avant le retour aux vestiaires. De la tête, Randal Kolo Muani reprend le service de Kylian Mbappé qui s’était illustré par ses dribbles côté gauche et inscrit son quatrième but en sélection (1-0, 43e). Après les deux minutes de temps additionnels, les deux équipes marquent une pause avec ce léger avantage pour les joueurs de Didier Deschamps.
Au retour des vestiaires, William Saliba et Jonathan Clauss entrent en jeu à la place de Dayot Upamecano et Théo Hernandez. Kylian Mbappé tente de trouver le chemin des filets et force le passage, de manière acrobatique ou non, en vain (47e, 49e, 57e). De retour après deux ans d’absence avec la sélection, N’Golo Kanté est remplacé, mais surtout ovationné par le public de Metz (63e). Il ne manquait plus que ça, un but sublime. Pour cela, il faut regarder du côté du corner d’Antoine Griezmann. Le ballon arrive sur Jonathan Clauss qui, d’une magnifique frappe barre rentrante, inscrit le but du break et redonne un coup de fouet au stade Saint-Symphorien (2-0, 70e). Ensuite, chacun souhaite ajouter son petit but à la fête, sans trop de réussite, et toujours sans craindre cette équipe luxembourgeoise. Sur coup franc, Antoine Griezmann, qui a les faveurs du stade, manque le cadre avant d’être remplacé par Olivier Giroud, lui aussi acclamé (80e). Comme il n’a rien eu à faire jusque-là, Mike Maignan s’emploie tout de même d’un plongeon artistique afin de faire capoter la tentative l’une des rares tentatives luxembourgeoises (82e). Alors qu’il l’a longtemps cherché, Mbappé est trouvé dans la surface par son coéquipier en club Bradley Barcola. Le capitaine des Bleus trouve enfin les chemins des filets pour le plus grand bonheur des supporters qui peuvent entamer un chant « et 1, et 2, et 3-0 » (3-0, 85e).
Avant d’affronter le Canada et d’entrer en lice dans cet Euro 2024, les Bleus viennent donc terminer la saison de football de la ville de Metz par une victoire facile face au Luxembourg.
On a aimé
- L’ambiance au Stade Saint-Symphorien : à la sortie d’un match un peu fou entre le FC Metz et l’AS Saint-Etienne, les Messins et Messines ont remis le couvert pour ce match international. Évidemment, après une telle saison, on apprécie encore plus, surtout à guichets fermés.

- La victoire de l’Équipe de France : une victoire reste une victoire. C’est tout ce que l’on pouvait espérer même si, sur le papier, l’avantage était nettement pour les Bleus.
On n’a pas aimé
- Trois petits buts et puis c’est tout : s’il fallait vraiment trouver un point négatif, c’est le manque de buts malgré les occasions. Loin d’être à 100%, les Bleus ont su s’imposer mais notre gourmandise en voulait un petit peu plus.